Partager sa bonne humeur : c’est le but de Sarah Perma. Pour Tashmeire Jagoo, le site est un formidable outil professionnel.
Chaque jour, Priscilla Moothien partage ses historiettes avec ses suiveurs.Coup de blues, coup de cœur, Rya Vyahpooree partage tout sur Facebook.
Alors que certains utilisateurs accumulent les dérapages sur le site communautaire, des internautes parlent de l’utilisation qu’ils en font au quotidien…
Allumer son ordinateur. Cliquer sur l’icône de Mozilla Firefox ou d’Internet Explorer, par exemple. Patienter quelques minutes et pouvoir enfin entrer l’adresse suivante : www.facebook.com. Et là, lumière ! En un clic, c’est sa petite maison sur la Toile que Sarah Permal retrouve. Ses amis, sa famille, ses vidéos, ses délires… La jeune femme aime se retrouver dans cet espace bien à elle : «J’aime envoyer ma bonne humeur à tout le monde.» Et les dérapages de ces dernières semaines sur Facebook ainsi que les invectives de certains pour que ce site communautaire et populaire soit fermé à Maurice, ne l’empêcheront pas de se servir de cet outil de communication.
Après tout, pour profiter de Facebook, il faut savoir en faire bon usage. Sarah le sait. D’ailleurs, elle utilise son profil principalement pour rester en contact avec tous ses proches… facilement. Inutile d’envoyer des textos tous les jours, d’appeler une fois par semaine, c’est en instantané qu’elle est en mode «keep in touch». C’est aussi the place pour faire de nouvelles rencontres, pour apprendre à connaître des gens que l’on croise…
Depuis quelques années, Facebook fait partie intégrante de sa vie : «Je ne suis pas accro…Mais je dois avouer que je me connecte tous les jours.»
Rishi Chinien vit, lui, plus facilement son «addiction». Il a besoin, dit-il, de sa dose quotidienne : «C’est devenu une habitude de se connecter tous les jours. C’est une distraction, je trouve.» Désir de savoir ce qui se passe sur la planète bleue virtuelle, envie de connaître les dernières «news» de ses amis mais aussi besoin de rester en contact, pour ce pâtissier, avec les chefs de cuisine des différents hôtels mais aussi des clients : «Certains passent directement des commandes à travers Facebook.» Le professionnel se perfectionne également grâce à Facebook : «Je parle avec mes enseignants en Europe.»
Eh oui ! Ce site communautaire ne sert pas uniquement à «fer palab», même si l’application «commérages» n’est pas optionnelle pour de nombreux facebookeurs. Tashmeire Jagoo préfère, lui, une utilisation professionnelle de ce site communautaire : «C’est un bon moyen de promouvoir des entreprises et des services.» Connaître les bons plans, s’informer sur une entreprise, chercher les meilleures offres… Ce sont d’autres avantages qu’offre Facebook. Mais, ce site permet également de se dévoiler, de partager ses états d’âme, ses coups de cœur, de gueule et de blues.
Pour Rya Vyahpooree, son profil est comme un journal : «En plus d’aider à garder contact, c’est une façon de partager des idées et des opinions sur les choses de la vie.» Priscilla Moothien, chroniqueuse spécial Facebook, utilise sa page «comme un blog personnel» : «C’est la raison pour laquelle mon compte est ouvert, tout le monde peut le lire, ami ou pas. Et c’est la raison pour laquelle je ne parle jamais de ma vie privée (situation amoureuse, vie de couple...) Mes petites histoires sont semi-fictives, dans le but de faire rire et réfléchir.»
Parler au monde, avoir l’impression d’être entendu, avoir la sensation d’être regardé et d’être suivi… exister, virtuellement, quoi ! Mais Facebook sert également à gommer les kilomètres, à oublier la distance. C’est le cas pour Rubina Rudy, qui complète son master en pédiatrie, en Chine. Même si le site est banni dans ce pays, elle peut grâce à des astuces informatiques, se connecter de temps en temps. Une vraie bulle d’oxygène pour la jeune femme qui a parfois le mal du pays : «Je parle à mes amies et je me tiens au courant. Ça fait du bien.»
Alors pour avoir l’impression de n’être jamais partie, la jeune femme allume son ordinateur, clique sur l’icône nécessaire pour lancer une connexion Internet et pénétrer sur son profil, sa petite maison virtuelle…
Il faut s’y tenir !
Pour utiliser Facebook sans vous prendre la tête, suivez ces quatre règles…
Règle numéro 1 : On se maîtrise !
Inutile d’insulter son boss, de dénigrer son voisin, de raconter ses secrets les plus intimes sur son wall de Facebook. Il vaut mieux réfléchir à deux fois avant de poster un status même si on est triste/en colère.
Règle numéro 2 : On vérifie ses paramètres de sécurité
Il est nécessaire de régler les paramètres de confidentialité et de sécurité. Ça ne prend que quelques minutes et ça vous aide à mieux vivre votre expérience Facebook. Vérifiez que vos photos ne soient pas publiques et que vos publications ne le soient pas non plus. Ensuite, il y a de nombreux autres réglages à faire.
Règle numéro 3 : On crée des listes d’amis
Bien sûr, il y a gens que vous connaissez qui se trouvent sur votre liste d’amis. Mais, il y en a d’autres qui ne sont pas des proches. Vous pouvez contrôler qui peut voir quoi, grâce à la création de liste d’amis !
Règle numéro 4 : On fait attention aux ajouts
Dur, dur ! C’est vrai mais si quelqu’un, qui n’a pas une vraie photo de profil et qui n’a que trois amis, vous ajoute, évitez d’accepter !