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Les femmes… aux commandes

À 21 ans, Anaïs Lionnet a déjà lancé son propre business.

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Jasmeen Pitois gère Bella Modela.

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Catherine Kuppusami se fait une place dans le monde de la mode.

Elles sont à la tête de leurs propres entreprises. Mais elles ne comptent pas s’arrêter là. Pour être plus efficaces, pour mieux réussir, ces businesswomen suivent des cours…

Étincelantes. Elles le sont toutes. Car un feu particulier brûle en elles : celui de la passion, celui de l’envie d’avancer. Ces femmes sont toutes des entrepreneurs. Elles sont toutes à la tête d’une petite entreprise. Certaines sont mères de famille, d’autres non. Certaines ont la vingtaine, d’autres la cinquantaine. Qu’importe ! Elles se ressemblent dans leurs envies et dans leur quête. Celle de devenir des femmes d’affaires redoutables, capables de gérer leurs compagnies sur tous les fronts. Et cette semaine, ces businesswomen se sont donné les moyens d’être plus «efficaces» professionnellement, disent-elles, grâce aux cours dispensés par le National Women Entrepreneur Council (NWEC) sur le «Finance and Costing» (voir hors-texte).

C’est après une journée «enrichissante» que certaines d’entre elles partagent leurs points de vue dans la salle de conférence du council. Dehors, une pluie fine dessine des traces foncées sur l’asphalte du centre qui se trouve à Phoenix. Le temps est maussade. Mais à l’intérieur, on a vite fait de l’oublier. Merci à la chaleur – et à l’enthousiasme, surtout – que dégagent ces dames qui seront à l’honneur (comme toutes les femmes, d’ailleurs) lors de la Journée internationale de la femme, le 8 mars. Malgré les heures de concentration intense, elles ont toutes le sourire aux lèvres. «Nous avons appris à mieux gérer notre compagnie et nos finances», explique Anaïs Lionnet, 21 ans.

Des outils nécessaires pour la gestion au quotidien, estime la jeune femme qui est à la tête – avec un partenaire – de Lionnet et Fauzou Ltée, sa «maison de couture». Avec l’esprit dans les croquis, le cœur dans les collections et les mains dans la fabrication, il n’est pas toujours aisé pour elle de penser en tant que gestionnaire. «Il ne suffit pas de faire du profit. Il est nécessaire d’investir.» Comment trouver le bon équilibre ? Comment reconnaître des postes de dépenses superflus ? Comment être plus «profitable» ? Les réponses à ces questions sont nécessaires pour avancer. Jasmeen Pitois de Bella Modela – agence spécialisée dans l’événementiel et dans le placement d’hôtesses – en est persuadée.

À 30 ans, cette femme d’affaires n’a pas créé son entreprise en claquant des doigts : «Il faut se battre.» Et elle ne la conserve pas en se tournant les pouces : «Avec la crise financière, tout ce qui n’est pas essentiel est relégué au second plan par les entreprises. Ce n’est pas évident pour nous en ce moment.» Se réinventer, se moderniser… une nécessité pour survivre. Et pour aller plus loin : «C’est ça le but, après tout : mieux réussir.»

Nouvelle aventure

Se tenir debout financièrement, être indépendante personnellement mais aussi professionnellement, relever des challenges, voilà ce qui motive Catherine Kuppusami, la trentaine épanouie… Son visage ne vous est pas inconnu ? C’est normal ! Celle qui interprétait le rôle de Preeti dans la série Voisin, Voisine est désormais une femme entrepreneur. Elle vient de créer Akasha Design avec une amie, Uma Sooben. Bientôt, elle lancera sa première collection. Une toute nouvelle aventure pour la jeune femme : «Au lieu de bosser comme une malade pour les autres, je me suis dit que ce serait mieux de travailler autant… mais pour moi !»

Un bon deal, selon elle. Et cela malgré les sacrifices et les pièges : «C’est facile de se faire arnaquer. Mais je dois le dire : grâce au NWEC on sait comment se débrouiller.» Sans formation en gestion ou en marketing, il est difficile de faire face à la concurrence. Donc, les cours dispensés sont des chances à saisir, souligne Santa Randewar qui, elle, se spécialise dans les achards, les fruits cristallisés, les jus, entre autres gourmandises.

Laura Goolamally, 43 ans, qui fait dans la confection du linge de maison est du même avis. Dans son petit atelier, cette mère de famille confectionne rideaux, draps et tapis, notamment : «J’ai préféré me mettre à mon propre compte.» Une fierté pour elle mais aussi pour toute sa famille : «Mes enfants mettent la main à la pâte de temps en temps.» Son savoir-faire et son amour du travail bien fait sont ses signatures. Comme des fils dorés qui font étinceler ses créations…

Au nom des ladies

Party time ! Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme observée le 8 mars, l’Eventurous Team, un groupe d’étudiants en BSc (Hons) Tourism Leisure & Recreation Management Level 2, à l’Université de Maurice, organise une demi-journée d’activités. De 12h30 à 15h30, l’auditorium Paul Octave Wiehe, à Réduit, vibrera sur le thème «Connecting Girls, Inspiring Futures». Au programme : un discours par la fondatrice de SOS Femmes, une exposition des produits de femmes entrepreneurs, un sketch pour illustrer l’importance de la femme au sein de la société, un fashion show avec des filles de toutes les morphologies et un concert de Linzy Bacbotte, entre autres activités. L’événement est gratuit et ouvert au public !

En un clic

Elles sont toutes d’accord ! Les femmes entrepreneurs que nous avons rencontrées s’accordent à dire que le National Women Entrepreneur Council (NWEC) devrait être le passage obligé pour toute femme qui souhaite lancer son business. Écoute, conseil, aide, formation… Ce council offre une série de services aux femmes entrepreneurs. Pour plus d’informations, vous pouvez cliquer sur le lien suivant : http://nwec.intnet.mu/. Ou appeler sur les numéros suivants : 686-7130/38.

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