Cécile Nokiah vous accueillera, tout sourire, à la boutique du Domaine.
Réaz Gunga assure que tous les produits à base de fruits sont préparés sans additifs.
En ce moment, cet endroit magique de Mapou a le vent en poupe. Une occasion de le découvrir différemment…
Dans le jardin, à l’ombre d’un arbre centenaire, aux branches et aux racines volumineuses et envahissantes, on pourrait se croire dans une tout autre époque. S’imaginer dans un jardin d’été (à prendre le thé ?), en ayant une vue imprenable sur le magnifique château de Labourdonnais. Aujourd’hui transformée en musée, l’impressionnante bâtisse qui se trouve à Mapou, est le joyau d’un domaine, du même nom, qui depuis plusieurs années diversifie ses activités. Il est loin le temps où l’activité principale était la culture de la canne à sucre. Désormais, on y parle de vergers, de transformation de fruits, de culture de vanille, de boutique, d’organisation d’événements et de rhumerie…
C’est d’ailleurs cette dernière activité qui est la principale cause de fierté des dirigeants du Domaine de Labourdonnais, en cette fin d’année. Deux de leurs rhums, le rhum citronnelle et le rhum café-vanille, ont reçu des médailles, d’or et d’argent respectivement, au dernier Festival de Berlin. Une consécration pour la Rhumerie des Mascareignes qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin : «C’est une belle reconnaissance. Et une réelle motivation pour nous pousser à toujours nous améliorer. D’ailleurs, en 2014, nous nous engageons à réviser notre gamme de rhum», confiait Jean François Lagesse, Managing Director du Domaine lors d’un point de presse, où il a aussi lancé deux nouveaux produits : le rhum ananas et le rhum épices.
Néanmoins, au Domaine de Labourdonnais, on ne fait pas qu’acheter du rhum, découvrir une belle demeure (d’où se dégage, grâce au magnifique parquet massif et à une décoration d’époque assez fidèle, une belle atmosphère), ou faire le tour des beaux jardins et de la pépinière, on peut aussi se laisser guider par sa gourmandise ou par son besoin pressant (à cause de Noël) de faire plaisir à ses proches d’une manière originale. Eh oui ! Comme il ne vous reste plus que trois jours pour faire vos emplettes afin de combler les membres de votre famille ou vos amis, vous pourriez trouver votre bonheur dans cet endroit sympathique (en plus de profiter du cadre, bien entendu).
C’est à «La Corbeille» que vous attendra Cécile Nokiah, fidèle au poste et prête à vous vanter les mérites de ses petites gourmandises. Pâtes de fruits (pour les fêtes, un logement en mode petit papa Noël est en vente), confitures, achards et gousses de vanille sont disponibles et peuvent remplacer boîtes de chocolats ou de biscuits traditionnels. Une belle façon de consommer du «made in Mauritius», à des prix abordables, explique Réaz Gunga, l’Agro-Industry Manager : «Ce sont des produits travaillés à partir des fruits et des légumes de notre verger. Ils sont préparés sans additifs.» D’ailleurs, explique l’homme, très fier de ses «merveilles», ces petites choses à déguster sont utilisées dans les hôtels, dans les jets privés et, aussi, sur les croisières.
Si vous avez envie de vous lancer dans la confection de paniers-cadeaux, c’est possible : «Nous essayons de répondre aux désirs de nos clients. Pour les fêtes, nous avons changé notre packaging. Nous nous sommes mis en mode blanc et rouge.» Par ailleurs, si pour vous le meilleur moyen de vous mettre dans un mood festif, c’est de vous offrir un repas gastronomique, il est impératif de succomber aux saveurs étonnantes de La table du château (néanmoins, il faudra prévoir un certain budget). Il s’agit d’un restaurant tourné vers les produits du terroir revisités avec raffinement, qui est ouvert tous les jours pour le déjeuner et uniquement le vendredi et le samedi soir pour le dîner.
Un endroit sympathique, avec vue sur le château (qui illuminé, la nuit, est une pure merveille) où il fait bon prendre une tasse de thé… par exemple.
Petite leçon d’histoire
Un petit condensé. C’est ce que François Lagesse, Managing Director du Domaine de Labourdonnais, a fait lors de son allocution. Nous avons retenu les dates importantes :
1814. Jean Baptiste Germain construit une première sucrerie. En 1824, il la revend à Jacques de Chastegnier Du Mée qui développe le domaine et le nomme Labourdonnais. En 1847, l’homme décède et le domaine revient à ses filles. Sept ans plus tard, Christian Wiéhé, mari d’une des filles, achète la propriété et fait construire le château. Les travaux durent trois ans. Puis pendant 30 ans, il développe le domaine… Ses descendants feront de même. En 1960, l’usine ferme ses portes. Et en 2009, le château est complètement rénové.