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Les (premières) leçons des jeux

La bêtise n’a encore fait aucune victime. Heureusement pour le ministre des Sports ! Interrogé sur l’état désastreux du stade George V, voilà qu’il trouve les commentaires des internautes déplaisants. Car vous savez quoi ? «Eoula, la pli tonbe dan Curepipe pandan sis zour (…) C’est automatique que la pelouse  du stade George V soit dans cet état.» Peut-on juste dire au ministre que, et d’un, ce n’est pas automatique que le terrain soit dans cet état, car s’il le pense, cela voudrait dire qu’il a mis consciemment en péril la sécurité des joueurs seychellois et mauriciens. Et de deux, pour Rs 95 millions de rénovation – qui viennent des poches des contribuables –, Stephane Toussaint nous doit des comptes. Et de trois, au lieu de se rendre ridicule, en comparant l’organisation des Jeux des îles à celle d’un mariage avec ses imprévus comme il l’a fait,  le ministre Toussaint devrait plutôt nous dire pourquoi, en connaissant la probabilité de pluie en cette saison de l’année qui, selon ses propres dires, aurait une répercussion sur un terrain dont on peine à voir la rénovation, est-ce qu’on a maintenu le stade George V pour les matchs de foot ? Il est des responsabilités qu’il faut assumer, et nous ne pouvons nous contenter d’un léger «Je reste positif» de sa part car les Rs 95 millions viennent des fonds publics. 

 

– Si l’on est en droit de sortir le carton rouge pour le stade George V, en revanche, personne ne criera au scandale si l’on décerne la médaille d’or aux concepteurs du spectacle de la cérémonie d’ouverture. Loin des composites shows habituels, loin des clichés traditionnels, nous avons eu droit à une belle fantaisie où l’originalité la dispute au professionnalisme. Il n’y a pas à dire : Maurice passe un cap avec un tel niveau  nternational de ce spectacle grandiose. Tout y était : le savoir-faire, la créativité, l’innovation, la maîtrise technique, celle des ressources. «On a envie de faire rêver», disait Emilien Jubeau, l’ingénieux directeur artistique de la cérémonie d’ouverture, dans les colonnes de l’express. Un pari non seulement gagné mais une leçon : quand on met les moyens, quand on fait appel aux meilleures compétences, l’on ne peut qu’obtenir de bons résultats : «Ce spectacle est à 99 % fait par des Mauriciens. J’ai essayé de faire tout avec les artistes locaux, que ce soit en image ou en musique. La musique du spectacle a été créée par des compositeurs mauriciens. Le spectacle met en scène des personnes qui n’ont pas souvent l’occasion de montrer leur talent.» Bien lui en a pris d’aller les trouver et de nous en mettre plein la vue ! On ne pouvait imaginer plus belles émotions que celles-là, qui rendent fiers les Mauriciens. 

 

– Les Mauriciens justement ne boudent pas (toujours) les stades. Encore faut-il qu’il y ait un enjeu, encore faut-il qu’ils se sentent interpellés, concernés, encore faut-il que l’envie soit là. Et elle y était, que ce soit au stade George V, pour le match Maurice-Seychelles (même si le résultat et la qualité du jeu laissent à désirer) ou pour la cérémonie d’ouverture avec tous les billets qui furent vendus. À voir l’engouement suscité par le spectacle féerique de l’ouverture, on se dit que des mini-événements, voire un festival culturel, n’auraient pas été de trop pendant ces dix jours. Cela aurait pu être l’occasion de vivre notre fraternité des îles, le temps des jeux. Nous aurions eu droit à des découvertes, que ce soit en termes de musique, de peinture ou toute autre forme d’expression artistique. Le but aurait pu être de faire connaissance avec la culture de nos frères et sœurs d’autres îles, venant du même océan, voire parfois des expériences de fusion de talents entre îliens. On aurait pu avoir la même idée sur le plan culinaire, avec une vulgarisation des mets des uns et des autres. On aurait pu imaginer un bouillon riche de couleurs, de saveurs et de cultures…

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