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Handisport – Election au Mauritius Paralympic Committee (MPC) : Jean-Marie Malépa à la présidence

3 septembre 2020

Jean-Marie Malépa (2e à dr. au second rang) entouré de son équipe.

Jean-Marie Malépa succède à Krisley Appadoo. Le président sortant n’a pas été reconduit à son poste et  siégera, désormais, comme simple membre au sein du nouveau comité. Le nouvel homme fort du MPC sera assisté d’Anil Custnea, vice-président. Hewlett Nelson assumera les fonctions de secrétaire et aura pour assistant Harry Hookoom. Hervé Runga s’occupera de la trésorerie alors que Domique Pancham officiera en tant que membre. 

 

Qui dit nouveau bureau exécutif, dit nouvelle orientation. Pour Jean-Marie Malépa, le moment est venu de tirer un trait sur les différends qui ont existé entre les fédérations de sports pour handicapés et de se focaliser sur l’avenir.

 

«Les divergences d’opinion ne datent pas d’hier. Mais, pour moi, c’est chose du passé. Chacun peut penser ce qu’il veut et faire ce qu’il croit bon. Mail il est grand temps de regarder vers l’avant. Le handisport mauricien compte une génération en or avec des Noémi Alphonse, Brigilla Clair, Roberto Michel et Anaïs Angéline entre autres. Des athlètes dont il faudra, impérativement, nous en servir comme rampe de lancement pour viser de plus grands objectifs.  Nos handisportifs nous ont fait rêver durant les Jeux des îles et aux championnats du monde, croyez-moi, le meilleur est à venir», commente Jean-Marie Malépa.

 

Ce nouveau bureau s’est déjà donné pour objectif de ramener une médaille d’or aux Jeux Paralympiques de Paris en 2024. Son président soutient qu’avec l’aide du ministère, cette prouesse est réalisable. L’ancien athlète s’appuie sur le support de son comité pour pouvoir mener à bien sa mission. Il mise beaucoup sur l’expérience de ses membres dans le domaine de la gestion sportive et souhaite faire bouger les choses le plus rapidement possible.

 

Tokyo 2021 dans le viseur

 

L’une de ses premières mesures sera de mettre un terme aux difficultés que rencontrent certains athlètes pour l’obtention de leurs licences internationales. «Je trouve aberrant ce qui s’est passé pour le cas de Rosario Marianne et Andorra Ansone. Le MPC n’a pas joué son rôle comme il le fallait. Un athlète ne doit pas supplier pour avoir ce précieux document, qui lui permet de prendre part à des compétitions internationales. C’est très grave et ce n’est pas bien pour l’image du sport. Si un sportif mérite d’avoir sa licence,  alors il ne faut pas qu’il en soit privé. D’ ailleurs, nous allons, automatiquement, renouveler les licences de tous les handisportifs du high level »,  souligne Jean-Marie Malépa.

 

Le président du MPC souhaite, avec le soutien des fédérations, mettre en place un plan d’action dans le cadre des Jeux Paralympiques de 2021 à Tokyo. Pour rappel, le MPC compte en son sein les quatre instances de sports pour handicapés à savoir physiques, intellectuels, visuels et sourds.

 

Neuf athlètes mauriciens ont, déjà, réalisé les minima dans le cadre des Jeux de 2021. Ces derniers ont besoin de confirmer leurs performances pour pouvoir participer à l’événement nippon.  Un moment historique pour le pays, puisque, pour la première fois, des handisportifs mauriciens ont la possibilité de prendre part aux Jeux Paralympiques sans avoir recours à des wild cards.

 

Avec des athlètes champions du monde juniors, numéro un en Afrique et d’autres qui figurent dans le top 15 mondial, Jean-Marie Malépa vise une hégémonie continentale et mondiale. Pour ce faire, il souhaite avoir l’appui d’un Directeur technique national (DTN).

 

«Nous avons des champions du monde sans DTN, alors imaginez-vous ce qui se passera quand on en aura un. En même temps, l’apport d’un technicien étranger permettra de promouvoir encore plus le développement du sport pour handicapé dans le pays. De plus, comme nous voulons étendre nos activités à Maurice, Rodrigues et également Agaléga, l’apport d’un DTN ne peut qu’être bénéfique pour le handisport», explique Jean-Marie Malépa.

 

Des projets que le dirigeant mauricien entend bien réaliser et pour lesquels il espère avoir le soutien des sponsors. Partenaire indispensable pour le développement du sport dans le pays.

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