Publicité

Hippisme | Comité d’appel : qu’est-ce qui change ?

6 février 2019

Le monde hippique, malgré l’intersaison, fait parler de lui de l’autre côté de la barrière.

Si la semaine dernière, le MTC avait contraint l’autorité régulatrice à suspendre brièvement l’exercice de paiements aux parieurs lésés par la fermeture des bookmakers Salva et Amoordapin – exercice qui a toutefois repris très vite suite aux avis légaux obtenus par la GRA –, l’événement marquant cette semaine est la promulgation des articles 7(1) et 31(1) de la GRA Act, loi amendée dans le Finance Bill 2017 et votée l’année dernière.

 

Mais ce n’est que depuis le mercredi 29 janvier que les articles 7(1) et 31(1) ont force de loi. Et c’est le MTC qui en fait les frais puisqu’il perd là une autre de ses prérogatives, celle de nommer les membres du comité d’appel sans l’approbation de la GRA.

 

Tel ne sera plus le cas. Désormais sous les articles 7(1) et 31(1), la GRA aura un droit de regard sur la composition du comité d’appel. La promulgation de ces sections de la GRA Act en ce début d’année prend de court l’organisateur des courses qui ne voyait pas cela venir en marge de la prochaine saison hippique.

 

Au MTC, l’on est dans l’expectative d’autant qu’il y a le cas de Gilbert Rousset qui arrive en appel après celui de Shirish Narang dont le verdict a été rendu officiel par le comité De Speville la semaine dernière.

 

A la GRA, les regards sont déjà braqués sur le cas Rousset. Les manœuvres sont déjà enclenchées pour trouver les board members. Les imposera-t-elle au MTC ou laissera-t-elle le soin à ce dernier de set up the committee pour ensuite donner son avis ?

 

La complexité autour de la question du comité d’appel survient à quelques semaines d’un cas extrêmement important, en l’occurrence celui de Rousset. C’est l’avenir même de cette écurie qui se jouerait en appel à la suite de la disqualification de 12 mois de Gilbert Rousset dans l’affaire Maxamore. Il avait été reconnu coupable, l’année dernière, en tant que responsable de ce cheval qui avait été testé positif à un produit illicite, le stanozolol, après sa victoire lors de la 7e journée. Il avait été sanctionné sous le règlement 208 (5) des Rules of Racing qui stipule que «Notwithstanding paragraph (4) (ii) when a sample taken at any time from a horse under the responsibility of a licensed trainer, after analysis is found to contain any illicit substance, the trainer and any other person in charge of such horse at the relevant time shall be guilty of an offence and be liable to any of the penalties provided in Rule 11 (d), unless that person can prove to the satisfaction of the Racing Stewards that he had, at all times, taken all reasonable and permissible measures to prevent the administration of such illicit substance to the horse». Me Gavin Glover, Senior Counsel, défend les intérêts de Gilbert Rousset dans cette affaire.

Publicité