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Par Qadeer Hoybun
24 juillet 2019 16:06
Elle a été une grande championne de judo durant sa carrière et aujourd’hui elle endosse le chapeau d’entraîneur. Marie -Michelle St-Louis-Durhone, un nom qui résonne encore sur le tatami et qui inspire le respect. Lors de cette édition de 2019, l’ex-judokate ne va pas une nouvelle fois revenir à la compétition comme elle l’avait fait durant les jeux de 2003. Cette fois-ci elle passe le relais à sa fille, Tracy.
Tout comme sa mère, la jeune sportive sera engagée dans la compétition de judo. Plus précisément chez les +78kg dames. Une catégorie où la judokate espère elle aussi marquer le coup en montant sur le podium à sa toute première participation, comme l’avait fait sa maman coach qui a décroché la médaille de bronze en 1990 à Madagascar.
Mère et fille attendent le début des compétitions de judo avec impatience. Mais des deux, c’est la maman qui est la plus stressée. «Elle ne va pas avoir la partie facile d’autant qu’il y aura forte opposition dans sa catégorie. En tant que mère j’aimerais voir ma fille faire une bonne prestation, mais je suis aussi entraîneur de l’équipe, donc j’ai une double dose de pression que je vais devoir gérer. On n’imagine pas à quel point c’est difficile de rester impartiale dans son travail alors qu’au fond on veut être comblée de bonheur», explique Marie Michelle St Louis-Durhone.
Marie-Michelle avance que le secret réside dans la capacité à faire la part des choses. «Quand nous sommes sur le tatami, il n’y a plus de mère ni de fille, c’est le coach et l’athlète», remarque la mère de famille.
La carrière de Tracy en judo était tracée d’avance. Sa mère mais aussi son père Ricardo Durhone sont d'anciens judokas. Depuis sa tendre enfance Tracy a connu l’atmosphère des dojos. Epaulée par ses derniers, la jeune fille a fait son chemin et aujourd’hui elle se retrouve en équipe nationale aux côtés de sa mère.
La spécialiste des +78kg n’a qu’un seul but dans sa tête. Celui d’émuler sa mère en lui ramenant une médaille. Les compétitions débutent à partir de lundi au complexe de Côte d’Or. Hajimé.
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