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Par Qadeer Hoybun
24 octobre 2019 13:09
En Suède, plus précisément dans la ville de Karlskrona depuis 2017, la Mauricienne a trouvé l’équilibre qu’elle souhaitait. «A la fin de mes études à Brunei, j’ai décidé de jouer au tennis de table à plein temps. J’ai pris contact avec des joueurs africains évoluant en Europe, dont les frères égyptiens Omar et Khaled Assar. Ces derniers, qui jouent au Lyckeby BTK, m’ont parlé de leur club, mais, à l’époque, je n’étais pas trop intéressée par la Suède. Je lorgnais vers d’autres pays. Cependant, comme j’ai signé avec leur agent Mohie Fouda, il s’est ar-rangé pour que je participe à des camps d’entraînements au Danemark et en Suède. C’est à la suite de cette tournée que le club Lyckeby BTK m’a proposé un contrat en septembre 2017», explique Widaad Gukhool.
Deux ans après, la Mauricienne est toujours au Lyckeby BTK. Elle s’est bien installée et est très heureuse de faire partie du club suédois.
La Suède a toujours été considérée comme une des grandes nations du ping-pong, et la joueuse pense que ce contact va lui permettre d’améliorer encore plus son niveau de jeu.
«Le niveau est très élevé. Chaque joueur a un programme qui a été élaboré par les en-traîneurs selon ses spécificités. Nous travaillons beaucoup les tactiques ainsi que les situa-tions de matches. J’ai la chance d’avoir comme coach Hans Thalin. Il a encadré Jan Ove Waldner, l’un des plus célèbres pongistes suédois qui a été champion du monde et olym-pique. Il a, aussi, coaché Jörgen Persson, lui aussi un ancien champion du monde et qui vient d’être nommé assistant -entraîneur de la sélection suédoise de tennis de table en vue des Jeux olympiques de Tokyo 2020», commente la joueuse.
Cette dernière se dit fière de faire partie d’un club aussi prestigieux que le Lyckeby BTK et pense qu’elle a également toutes les facilités indispensables lui permettant de poursuivre ses études tout en s’adonnant au sport. De plus, elle a intégré le BTH Sports Academy en 2018 qui se trouve être une branche de l’Université de Blekinge Tekniska Högskola.
«L’académie m’aide énormément en prenant en charge mes entraînements tout en s’assurant que cela ne rentre pas en conflit avec mes études. C’est également très flexible, car je peux me concentrer uniquement à mes entraînements, et ne pas partir en cours et par la suite me rattraper plus tard. En même temps, j’ai facilement mes releases pour les compétitions et des arrangements sont faits pour rattraper mes examens quand je suis en déplacement. C’est un énorme soutien, et c’est quelque chose dont j’ai toujours rêvé, depuis que j’étais à l’école à Maurice», révèle la jeune femme qui poursuit actuellement des études en ingénierie mécanique.
Avec l’équipe féminine du Lyckeby BTK, Widaad Gukhool participe au Superettan Series qui est la deuxième ligue la plus importante du pays. Elle effectue régulièrement des sorties dans des tournois nationaux et de temps en temps représente Maurice dans le tournoi ITTF pro tour.
Elle se prépare, également, pour l’Open de Finlande qui se déroulera en décembre mais, par-dessus tout, et comme tout athlète chevronnée, Widaad Gukhool souhaite pouvoir par-ticiper aux Jeux olympiques.
Les Jeux de 2020 à Tokyo restent un de ses objectifs prioritaires. N’ayant pas été sélection-née pour les Jeux Africains en août dernier, la jeune femme souhaite faire partie de l’équipe mauricienne qui prendra part au tournoi qualificatif de la Zone Afrique qui se dé-roulera en février prochain en Tunisie. Un rendez-vous que la pongiste ne souhaite en aucun cas manquer, car cela lui permettra d’obtenir le précieux sésame pour le Japon.
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