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Martine Fong-Rex, praticienne en hypnose clinique thérapeutique

Une renaissance et une nouvelle aventure

1 juillet 2025

Elle nous ouvre son cœur et nous présente sa nouvelle activité.

On l’a connue comme présentatrice de la météo et comme animatrice, et maintenant, elle a ajouté une nouvelle corde à son arc. Elle nous invite à pousser les portes de The Therapist, son nouveau cabinet à Maurice, et dans lequel elle exerce comme praticienne en hypnose clinique thérapeutique...

«Tu te sens submergé par le stress ou les émotions ? Bloqué par des peurs, des doutes, des habitudes qui t’empêchent d’avancer ? Perdu après un deuil, un changement brutal, une rupture ? En manque de confiance, avec l’impression de ne jamais être assez ? Prisonnier d’un comportement compulsif, d’un schéma qui se répète ? Fatigué de lutter seul contre tes insomnies ou ton mal-être ? Bonne nouvelle :tu es au bon endroit...» C’est ce qu’il y a en guise d’introduction dans le pamphlet décrivant les services qu'offre Martine Rex alors qu'elle se lance dans une toute nouvelle aventure. Si son visage vous parle, c’est que vous l’avez sans doute connue comme Martine Fong, visage connu du paysage audiovisuel.

Mais c’est en tant que praticienne en hypnose clinique thérapeutique que celle qui a jadis été présentatrice météo se présente désormais à nous. «J’ai été formée en France, après plus de 20 ans de carrière dans la communication à l’île Maurice. Mon approche est centrée sur l’écoute, l’humain et les résultats concrets. Mon objectif est simple : t’aider à te sentir mieux, durablement. Je souhaite rendre l’hypnose clinique thérapeutique accessible, compréhensible et efficace pour toutes les personnes en souffrance émotionnelle ou en quête de changement», écrit-elle également sur son prospectus de présentation.

«Introspection»

Tout de suite, une première question s’impose : on vous a connue comme visage du monde audiovisuel, pourquoi ce changement de profession ? «C’est vrai que j’ai longtemps prêté ma voix aux autres, dans les médias, à la radio, à la télévision… Mais un jour, j’ai ressenti le besoin de changer d’espace. J’étais à un moment de ma vie où le silence des gens m’intéressait plus que leurs discours bien rodés. En m’installant en France, j’ai trouvé un climat qui pousse à l’introspection, intellectuellement et émotionnellement. Puis, j’ai découvert l’hypnose clinique thérapeutique, cette discipline qui ne cherche pas à convaincre, mais à révéler. Alors j’ai troqué les projecteurs contre une lumière plus douce, celle qui éclaire les zones d’ombre des gens. Et la mienne aussi», nous répond-elle spontanément.

Pour le reste, il lui a fallu faire un travail sur elle-même, cela après avoir traversé une terrible épreuve : «Je suis passée par un vrai tsunami intérieur. En août, j’ai fait un infarctus. Oui, comme ça, sans prévenir, la vie m’a envoyé un rappel de priorité. Puis il y a eu les complications, les rechutes, cinq hospitalisations… et tout ça, loin de ma famille. C’était un moment de grande vulnérabilité. Et en même temps, un moment de bascule. Parce que j’avais déjà commencé ma formation en hypnose à ce moment-là. Et ce que j’étais en train d’apprendre m’a littéralement sauvée. J’ai utilisé les outils sur moi, j’ai reconstruit ma confiance, mon énergie, ma foi. J’ai compris que derrière chaque épreuve, il y a un chemin. Et que ce chemin, j’avais envie de le partager...»

«Le pouvoir»

Et sa nouvelle voie est devenue un domaine dans lequel elle se sent bien et qu’elle veut plus que tout partager : «C’est une hypnose sérieuse, structurée, reconnue. Pas de pendules, pas de “vous dormez” façon spectacle. Et certainement pas de la sorcellerie ! On travaille sur des troubles bien concrets : phobies, anxiété, stress, dépendances, deuils, compulsions. Ce n’est pas une baguette magique, mais une méthode puissante. Elle permet de désactiver des automatismes, de remettre du mouvement là où tout est figé. Et surtout, elle redonne le pouvoir à la personne. Moi, je ne prends pas le contrôle : j’accompagne la personne à reprendre le sien. Souvent, les gens pensent que l’hypnothérapie, c’est de rentrer dans la tête des gens. Mais c’est une thérapie reconnue scientifiquement et rien de magique. Sauf, bien sûr, que les résultats sont magiques car ça marche...»

Depuis, des gens viennent pousser sa porte pour avoir recours à son expertise. «Pourquoi les gens viennent me voir ? Parce qu’ils en ont marre de tourner en rond. Parce qu’ils ont parlé, consulté, réfléchi, mais que quelque chose reste bloqué. Ce sont souvent des personnes hypersensibles, intelligentes, mais épuisées. Elles veulent une solution concrète, mais respectueuse. L’hypnose leur offre ça : une façon de dénouer les fils à un autre niveau. Et ce que j’aime, c’est que les résultats sont souvent rapides, profonds… et libérateurs. Et non, je ne lis pas dans les pensées, je le promets», dit-elle en souriant.Ce changement de cap est pour elle comme une renaissance, un nouveau départ : «C’est un retour à l’essentiel. C’est la première fois que je fais un métier qui me ressemble autant. C’est une vie plus lente, mais plus pleine. J’ai transformé la douleur en projet, le chaos en mission. Aujourd’hui, je ne cherche plus à briller. Je cherche à être utile. Et ça, c’est mille fois plus lumineux.»

«Une richesse»

Et c’est entre la France et Maurice qu’elle cultive sa nouvelle passion : «C’est un équilibre que j’adore. J’ai la chance de pouvoir travailler dans les deux pays. En visio ou en présentiel, selon mes périodes. En France, j’ai trouvé un rythme de vie qui me ressource, un cadre qui m’a permis de me reconstruire. Et à Maurice, je retrouve mes racines, mes gens, mon énergie. Ce double ancrage, c’est une richesse. Et surtout, ça me permet d’accompagner des profils très différents, mais qui se retrouvent tous dans la même quête : celle d’aller mieux. Et puis, éventuellement, je vais devoir peut-être rentrer pour aider mon pays, quand je vois ce qui se passe en termes de statistiques d’addictions, de suicides, etc. Cela me touche énormément et la cause qui me tient toujours à cœur, c’est celle des femmes victimes de violences domestiques.»

Fidèle à elle-même, elle est en ce moment au four et au moulin, guidée par l’amour de ses proches et l’envie d’aider. «Je viens de lancer The Therapist, mon cabinet à Maurice. En parallèle, je continue les consultations en France et en visio. Et je prépare un atelier en juillet autour de la reconnexion à soi et de l’amour de soi, parce qu’avant de sauver le monde, il faut apprendre à se regarder avec douceur. Ce sera une journée pour réapprendre à s’écouter, à s’accepter et à célébrer le fait d’être vivant, tout simplement. Ce sera une journée pour se ressourcer et se reconnecter à soi-même», conclut une Martine posée mais très déterminée, qui a embarqué pour une nouvelle aventure...

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