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Béatrice Bijoux Bellepeau : Busy B vogue vers le Nord

Nom d’une petite robe ! Le temps se faufile à toute allure. Et les ourlets – pardon, les jours – sont comptés. Dans ce tourbillon de tissus, de modèles et de conceptualisation de magasin, Béatrice Bijoux Bellepeau avoue : «Ça me rend juste dingue.» Dans quelques jours, le lundi 14 mai (en toute logique), le troisième magasin de Busy B devrait ouvrir ses portes au Mont Choisy Mall. Après la rue Vandermeersch et le Caudan, sa marque prend le large et se pose dans le Nord. Son bébé a fait du chemin depuis les débuts de son entreprise de vente de vêtements et d’accessoires dans une maison d’Albion. Mais pour cela, il a fallu s’accrocher et survivre à letan margoz, raconte-t-elle. Aujourd’hui, Béatrice vit encore une aventure pleine d’émotions avec ce nouveau challenge.

 

Et pour l’instant, c’est le stress qui domine. Une impression de devoir tout gérer en mode très speed : «J’ouvre dans le Nord. Et là, on me demande quand j’ouvre dans l’Est, dans le Sud... C’est fou.» Surtout qu’elle le sait, proposer une nouvelle enseigne, c’est du boulot. Un long chemin de démarches et de réflexion. Il faut recruter des gens, larg zot lame pendant des mois, avant de se lancer : «Des machinistes, des ”patronnières’’ afin de produire plus de modèles de vêtements.» Partir loin de la maison pour faire le plein de tissus et d’accessoires pour la nouvelle baz : «Marcher encore plus en Chine pour trouver ce qu’il me faut.» Et avoir beaucoup de patience : «Le bateau transportant tout le matériel et les tissus a eu du retard.» Alors, elle le sait, c’est le week-end avant l’ouverture qu’il faudra tout donner : «On va travailler trois jours non-stop. Fabriquer, installer, tout mettre en place.»

 

À cette nouvelle adresse, l’esprit Busy B sera toujours au rendez-vous. Un service chaleureux et des vêtements pour toutes les tailles et toutes les morphologies, explique Béatrice : «Ce sera dans la continuité ; des pièces uniques pour chaque taille.» Mais avec plus d’espace et une déco un peu plus réfléchie : «Dans la simplicité mais assez classe.» Le choix du Nord ? «Il y avait une grosse demande et je me suis lancée», explique-t-elle. Et puis, il y avait le besoin d’avancer : «Si tu n’avances pas, tu recules.» De produire plus pour faire baisser les coûts : «J’ai une main d’œuvre mauricienne qui coûte cher, alors il faut constamment évoluer.» Pour ça, il faut se donner les moyens. Et nom d’une petite robe, le temps se faufile