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30 juillet 2020 13:49
Trouver une idée qui saura séduire le public, lui donner vie et la rendre accessible aux Mauriciens. C’est le travail de Ludovic Balloux et de son équipe. Arrivé à Maurice il y a cinq ans, cet entrepreneur français est tombé amoureux de notre île et de sa culture. Cofondateur et responsable du département Data Intelligence au sein de Netlab, entreprise qu’il a lancée avec son partenaire Philippe Jaunet, il s’est spécialisé dans le Business Intelligence, le Data Science et le Digital Marketing.
Ensemble, Ludovic Balloux, Philippe Jaunet et leur équipe ont lancé plusieurs plateformes digitales avec pour objectif, d’améliorer la qualité de vie et le pouvoir d’achat des Mauriciens. En 2016, ils ont lancé weshare.mu, la plateforme no 1 de vente et d’achat de produits de seconde main entre particuliers. Viennent ensuite molakaz.mu et cardealerz.mu. Le dernier-né de leur projet s’appelle dressme.mu. Il s’agit, explique-t-il, d’une nouvelle plateforme destinée à la vente et à l’achat de vêtements d’occasion entre particuliers à Maurice. Le site propose ainsi des vêtements, des accessoires et des chaussures de seconde main pour les femmes, les hommes et les enfants.
Le site est complètement user-friendly et s’adapte parfaitement aux Mauriciens. «Une fois sur le site, il suffit de faire vos recherches de manière optimale selon de nombreux critères : hommes, femmes, enfants, accessoires, jupes, combis, jeans, chaussures, montres. Vous pouvez poster efficacement une petite annonce pour vendre, en quelques minutes. Vous êtes aussi accompagné par une équipe qui reste à votre écoute afin de poster des annonces de qualité pour valoriser vos biens.»
Un mode de consommation qui se soucie de la planète. «À notre échelle, nous voulons faire prendre conscience à tous qu’en encourageant une consommation équilibrée entre le neuf et les vêtements de seconde main, nous préservons nos terres et l’avenir de nos enfants. Comme vous le savez, l’industrie du textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde. Il faut, en moyenne, 2 500 litres d’eau pour produire un T-shirt classique et l’équivalent de 285 douches pour un jean, sans compter que 18,8 millions de tonnes de déchets textiles seront enfouis cette année dans le monde.»
Avec dressme.mu, ils espèrent ainsi conscientiser les Mauriciens face à la situation. «Nous pouvons tous être acteurs du changement en adoptant le réflexe du seconde main. La solution, même si elle demande du temps et de l’énergie, c’est trier régulièrement sa garde-robe. Saviez-vous que l’on porte seulement 30 % de ses vêtements ? Pourquoi ne pas vendre le reste et leur offrir une seconde vie ?» Voilà une manière de se faire plaisir, tout en contribuant à sauver la planète.
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