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Éducation : faut-il éliminer le CPE ?

 Suttyhudeo Tengur, président de la Government Hindi Teachers Union, et Vinod Seegum, de la Government Teachers Union

Les examens de fin de cycle primaire débuteront mardi. Suttyhudeo Tengur, président de la Government Hindi Teachers Union, et Vinod Seegum, de la Government Teachers Union, s’expriment sur le sujet.

Les deux principaux blocs politiques s’accordent sur le fait qu’il faudrait en finir avec le Certificate of Primary Education. Qu’en pensez-vous ?

 

Suttyhudeo Tengur : Jusqu’à présent, personne n’est venu dire quel mécanisme sera privilégié. Il faudra bien définir ce qui est appelé à changer et comment cela se fera dans la pratique ?

 

Vinod Seegum : Éliminer le CPE n’est pas la solution. Il faudra toujours un examen pour le passage d’un élève du primaire au secondaire. Le CPE existe depuis 1977 et tous les ans, depuis son entrée en vigueur, certains réclament son abolition. Pourtant, nous sommes en 2014, et il est toujours là. Attendons de voir ce qui sera proposé.

 

Que reproche-t-on à cet examen ?

 

S.T. : Certains enfants sont doués, d’autres moins. Ce qui fait qu’ils n’ont pas le même niveau scolaire à la fin des six années passées au primaire. Les 40 % d’échec au CPE depuis quelque temps sont la preuve que le système est déficient. Or, rien n’a été fait pour le rendre efficace.

 

V.S. : Le problème, c’est la compétition qu’il engendre. D’ailleurs, les examens commencent dans deux jours et beaucoup d’enfants continuent à prendre des leçons. Des parents vont veiller jusqu’à fort tard pour les dernières révisions avec le petit. C’est la course à la perfection qui a créé cela.

 

Quel système pourrait remplacer le CPE ?

 

S.T. : Il faudrait une réforme pédagogique. Ce qui est sûr, c’est que le cycle de six années doit être revu. C’est là que le nine-year schooling devient une bonne option.

 

V.S. : Il n’y aura pas de meilleur système tant que les autorités ne mettront pas tous les collèges sur un pied d’égalité. Les parents seraient alors assurés  de trouver un bon collège dans leur localité et il n’y aurait plus cette course vers les collèges d’élite. Il y aurait moins de stress et de compétition.