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Thierry Jovani Joseph «battu à mort»

8 juin 2015

L’habitant de Cité La Cure a succombé à une rupture de la rate et du pancréas

C’est le deuxième frère qu’elle perd en huit mois. Christina Quirin est inconsolable depuis la mort de son frère Thierry Jovani Joseph, âgé de 39 ans. Cet habitant de Cité La Cure aurait été tabassé dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 juin, avant de succomber aux petites heures du matin le vendredi 5 juin. L’autopsie a attribué le décès à une rupture de la rate et du pancréas.

 

Pour l’heure, la police n’écarte pas la thèse d’agression par plusieurs individus. Elle avait procédé à une première arrestation à l’heure où nous mettions sous presse.

 

Christina, de son côté, n’explique pas la mort de son frère. D’ailleurs, assure-t-elle, ce dernier n’avait pas d’ennemi dans la localité : «Il vivait seul dans la maison de nos parents depuis que ces derniers sont décédés. Dès lors, je l’avais aussi pris sous mon aile, car il n’était pas marié et n’avait pas d’enfant. Nous étions très proches. Il avait ses défauts, mais il n’a jamais provoqué qui que ce soit. Il n’aimait pas les bagarres.»

 

C’est aux alentours de 2 heures du matin, le mardi 2 juin, raconte notre interlocutrice, que Thierry Jovani Joseph a frappé à la porte d’une autre sœur qui vit dans la même localité. «Il pouvait à peine parler. Il s’est rendu à l’hôpital Jeetoo dans la journée et a été admis aux soins intensifs. Après un premier bilan, les médecins nous ont dit qu’il n’avait que 20 % de chance de survivre, car il faisait une hémorragie interne. Sa rate et son pancréas avaient été perforés suite aux nombreux coups reçus», explique Christina.

 

Thierry Jovani Joseph plonge aussitôt dans le coma et la police ne peut enregistrer sa déposition. Cependant, les enquêteurs envisagent de visionner les images d’une caméra de surveillance d’un bâtiment se trouvant non loin du domicile de la victime.

 

La famille, elle, veut la vérité sur ce drame. «Nous faisons confiance à la police, lâche Christina. Nous ne pouvons pas accepter la mort atroce de Thierry. Il ne méritait pas cela. Nous avons déjà perdu un frère il y a huit mois, décédé suite à une maladie. Nous n’avons pas encore fait notre deuil et voilà qu’un autre malheur s’abat sur nous.»

 

Célibataire, Thierry Jovani Joseph passait le plus clair de son temps à regarder la télé ou à papoter avec des amis de la localité, selon ses proches. Il était sans emploi et touchait une pension de l’état suivant un accident de la route dont il avait été victime. Il suivait également un traitement à la méthadone. Ses funérailles auront lieu ce dimanche en la chapelle de Ste Thérèse à Cité La Cure, pour se rendre ensuite au cimetière de Bois-Marchand.

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