L’ex-ministre Kalpana Koonjoo-Shah nie les accusations et évoque un «oubli de paiement»

Cette affaire est sur toutes les lèvres tant elle a choqué la population. Le vendredi 19 septembre, la nouvelle de l’arrestation de Kalpana Koonjoo-Shah, l’ex-ministre de l’Égalité des genres, s’est répandue comme une traînée de poudre à travers l’île. Vers la mi-journée, elle a été interceptée par le superviseur de l’hypermarché Carrefour, à Riche-Terre, au moment de quitter les lieux, soupçonnée de vol à l’étalage. Conduite dans le search room pour une fouille, elle aurait été trouvée en possession de produits cosmétiques qu’elle n’aurait pas payés et les aurait volontairement retournés au responsable de l’établissement. Elle a ensuite été livrée à la Criminal Investigation Division (CID) de Terre-Rouge pour la suite de l’enquête.

Aux enquêteurs de la brigade criminelle, le plaignant a expliqué qu’en visionnant les images des caméras de surveillance, il a vu l’ancienne ministre placer plusieurs produits dans son sac à main, qui se trouvait dans son caddie. Elle se serait ensuite dirigée vers la sortie, s’éloignant de la caisse sans procéder au paiement de ces cosmétiques. Lors de la fouille, trois produits des marques Rimmel et Maybelline, dont la valeur marchande s’élève à Rs 2 140, ont été retrouvés sur elle. Soumise à un feu roulant de questions au poste, elle a reconnu avoir pris les produits mais avance avoir oublié d’en effectuer le paiement. Niant platement les accusations de vol portées contre elle, elle a, par la même occasion, refusé de se soumettre à un exercice de reconstitution des faits.

Le même jour, Kalpana Koonjoo-Shah a été libérée sur parole. Elle devra toutefois comparaître devant le tribunal de Port-Louis ce lundi 22 septembre pour sa mise en accusation provisoire. Elle a retenu les services de Me Akash Aumeer. L’enquête se poursuit.