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Richard Fricot : Nou Baz, son aventure des saveurs

19 février 2019

à la base, Richard Fricot, ici avec sa fille, voulait être mécanicien.

Son ingrédient à lui, c’est la simplicité. Des bonnes choses dans l’assiette pour plaire au plus grand nombre. D’ailleurs, sa carte est riche de toutes les saveurs. À Nou Baz (Chez Dom’s), qui se trouve à Bell-Village, il y a du chinois, de la cuisine créole et européenne, et même des plats indiens, épicés et ronds en bouche, pour des moments gourmands comme on les aime. Sur le pouce (le burger est à découvrir), pour célébrer un événement spécial ou pour un déjeuner en famille, chacun y trouve son compte. Même les petits budgets. Pour lancer les hostilités gourmandes, il sort l’artillerie miam ; des boulettes réalisées dans sa cuisine, qui prennent la chaleur dans de la vapeur. Voilà la vision de Richard Fricot. Il veut faire à manger pour tout le monde (sans ajinomoto, il le précise). Et depuis qu’il a réalisé son rêve – gérer son propre restaurant –, il fait chanter les marmites au rythme de sa mélodie personnelle.

 

Jeune, ce n’est pas pour la cuisine que battait son cœur. Non. Lui voulait être mécanicien. Mais à 17 ans, il se retrouve en cuisine comme plongeur : «Je faisais l’école buissonnière.» Son père lui dégote une formation à la pâtisserie Lindsay. Il lave les assiettes, se plie à la rigidité du monde de la cuisine et se découvre une âme de cuisinier. Ensuite, il s’essaie au catering. Affûte ses couteaux au Domaine Les Pailles et au Labourdonnais Hotel. Bossera dans un grill. Et en début d’année vient enfin l’opportunité qu’il a attendu toute sa vie : la chance d’ouvrir son propre restaurant. «C’est quelque chose auquel j’ai toujours pensé», confie-t-il.

 

Son métier, il le vit pleinement. Il est indissociable de ce qu’il est : «Il faut beaucoup de patience et d’amour. Mais aussi de sacrifices. Pena fet, pena konze, tou pas lamem.» Sa fille Ornella lui donne un coup de pouce quand elle ne bosse pas. Et Richard en a bien besoin : Nou Baz est ouvert du lundi au samedi pour le déjeuner et le dîner (le dimanche, c’est uniquement sur réservation).

 

Aujourd’hui, Richard Fricot fait de sa petite baz miam un lieu de partage, là où il y a une bonne ambiance ; des cocktails, des tapas, des happy hours et des soirées karaoké. Un plat du jour abordable et consistant est aussi disponible. Ce mercredi, où il nous reçoit dans son restaurant, on sert un cari d’agneau et une fricassée de chouchou, accompagnés de riz et de condiments. D’autres jours, il est question d’une histoire de saveurs avec les parfums d’un kari trip ek gro pwa mais aussi… de lasagnes et de spaghetti bolognaise. Des good deals afin que tout le monde puisse passer un bon moment (le samedi, le mix grill et un verre de vin sont à Rs 425 par personne) : «Je veux que les gens se disent qu’ils ont value for money.»

 

Et pour ça, il mise sur la simplicité. Pour une cuisine franche et goûteuse.

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