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Enquête sur l’acquisition de «smartboxes» par Mauritius Telecom - Danesh Ellayah ; des révélations et des arrestations

Son nom est sans cesse revenu dans l'actualité cette semaine. Nous parlons ici de Danesh Ellayah, homme d’affaires qui défraie la chronique depuis plusieurs mois. Après la Special Striking Team, c’est maintenant une autre institution qui s’intéresse à l’affaire des smartboxes vendues à Mauritius Telecom. Le vendredi 15 septembre, Danesh Ellyah, son ancien assistant Sundeep Kumar Rambojun et trois hauts cadres de Mauritius Telecom ont été arrêtés par l’ICAC, qui soupçonne des irrégularités dans l’allocation de plusieurs contrats à la compagnie de Danesh Ellayah, DNS International, et aussi sur les prix que ces smartboxes ont été fournis à Mauritius Telecom par la compagnie de Danesh Ellayah. Ce dernier et son ancien assistant ont été libérés après avoir fourni une caution de Rs 15 000 et signé une reconnaissance de dettes de Rs 50 000 chacun. 

Le 1er septembre, Danesh Ellayah avait également été traduit en cour avec Sherry Singh, toujours en lien avec toute l’affaire de la fourniture d’équipements, notamment les fameux boîtiers smartboxes, lorsque Singh était CEO de la compagnie. Les deux hommes avaient été interrogés par la Special Striking Team qui soupçonnait que le prix des smartboxes en question avait été artificiellement gonflé lors de leur acquisition en faveur de la compagnie d’Ellayah, DNS International Ltd.

 

En tout cas, c’est tout un feuilleton qui se poursuit. Le mardi 12 septembre, Danesh Ellayah était en cour avec ses hommes de loi, où il a pu justifier ses revenus et ceux de sa compagnie DNS International Ltd, alors que la Financial Intelligence Unit (FIU) n’a pas convaincu la juge Karuna Gunesh-Balaghee par ses arguments jugés «trop techniques» et «incomplets» par celle-ci. Du coup, la juge a annulé l’ordre de gel des avoirs d’Ellayah et de sa société, qui avait été émis le 28 mars dernier à la demande la FIU.

 

Et dans les détails fournis par Ellayah, il mentionne que près de Rs 680 millions ont été payées à DNS par la Security Division du Bureau du Premier ministre. Et sur les ordres de paiement, il y aurait une compagnie de sécurité venant d’Israël, Verint Systems Ltd, et le NSS, qui pourrait être le National Security Service, ainsi qu’une compagnie qui pourrait être une entreprise de solutions en architecture en 3D.