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11 août 2014 16:48
La journée internationale de la jeunesse sera observée mardi. Quelle est, selon vous, l’importance de cette journée ?
Cette journée est une occasion de montrer que les jeunes participent au progrès social et économique de Maurice. C’est le devoir de notre organisation de rappeler aux dirigeants que l’avenir du pays dépend également de la jeunesse. C’est aussi un moyen de rassembler les jeunes autour du thème choisi cette année : les jeunes et la santé mentale.
Ces derniers temps, des jeunes ont été impliqués dans diverses affaires d’agression, de vol et de prostitution. L’indiscipline dans les collèges est aussi un problème. Quel regard portez-vous sur tout cela ?
Ces comportements ne projettent pas une image globale de la jeunesse mauricienne. Les jeunes de Maurice ont besoin d’encadrement et de direction. Faute de compréhension et surtout d’écoute, certains jeunes finissent par faire ce qu’il ne faut pas et cela projette une image négative de la jeunesse mauricienne en général.
Les jeunes sont-ils motivés pour faire partie d’associations comme l’AIESEC ?
Je suis membre de l’AIESEC depuis bientôt deux ans et j’ai pu constater que les jeunes ont à cœur le bien-être du pays. Nous travaillons sur des projets sociaux liés a l’entreprenariat, l’environnement et le développement de la jeunesse. Chaque année, environ 300 jeunes veulent devenir membres de l’organisation. Les jeunes ont besoin d’une plateforme où ils peuvent se développer tout en aidant le pays. Mais nous vivons dans une société où tout est si rapide que malheureusement, beaucoup de jeunes ne s’arrêtent pas pour voir ce qu’ils peuvent faire pour le pays.
Quel est leur rapport aux problématiques mauriciennes ?
La jeunesse mauricienne se sent concernée par ce qui se passe dans le monde et je pense que le progrès technologique y est pour quelque chose. Mais elle doit aussi se sentir concernée par ce qui se passe dans notre île parce qu’il est de son devoir de participer à la faire progresser.
Les jeunes se sentent-ils concernés par la politique ?
Je pense que les jeunes se sentent concernés par la politique quand ils peuvent s’identifier à elle. Ils sont plus ou moins neutres quand on parle de politique avec eux. Mais certains suivent quand même la politique de très près. On peut d’ailleurs le faire sans pour autant être membre d’un parti.
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