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Les entraîneurs face au COVID-19

Les joueuses du Quatre-Bornes Volley ball Club se préparaient à participer à la Coupe d’Afrique des clubs champions, en Egypte.

Toutes les activités sportives sont en sommeil en attendant que le COVID-19 ne soit plus une menace pour la santé. Les entraîneurs essaient au mieux de minimiser les effets sur les performances, tout en prenant en compte la santé de leurs athlètes. 

C’est un véritable casse-tête pour les techniciens d’autant que le manque d’entraînement rythme avec baisse de performance et prise de poids. Jérôme Thomas, l’entraîneur de Roche-Bois Bolton City, est anxieux face aux conditions actuelles.

 

Son équipe est à la lutte pour le titre dans le championnat de football local. L’escouade portlouisienne est à égalité avec le GRSE Wanderers dans la Super League et tout demeure possible à sept journées de la fin.

 

Le tacticien de la formation de la capitale est inquiet pour l’avenir dans l’éventualité d’une reprise (voir plus loin), car il ne sait pas dans quelle forme physique il va retrouver ses joueurs. «La reprise sera très difficile avec ce confinement qui nous empêche de sortir, donc pas d’entraînement. La seule consigne que j’ai donnée à mes joueurs c’est de rester chez eux impérativement. Leur sécurité est une priorité. C’est difficile pour tout un chacun de s’entraîner chez soi pour une discipline collective. Je sais que les footballeurs étrangers s’efforcent de garder la forme. La reprise sera difficile pour nous tous», dit l’entraîneur du Roche Bois Bolton City.

 

En athlétisme, Eric Milazar est lui aussi préoccupé par la forme de ses athlètes. Celui qui encadre un groupe de sprinteurs est en contact permanent avec eux.

 

«Tous les matins, j’envoie le programme à mes athlètes et le lendemain je fais le point. J’essaie autant que possible de les garder actifs, sinon ils risquent d’accumuler les kilos à force de ne rien faire. Ce sont des sessions très intenses entre une heure, une heure et demie. J’ai souvent fait des séances sur place avec mon groupe, ce ne sont pas des novices et ils sont habitués. Donc s’entraîner à domicile, ne sera pas un inconvénient», explique Eric Milazar.

 

L’ex-spécialiste du tour de piste a accentué les entraînements sur le renforcement musculaire, le cardio, la détente et en même temps le contrôle de poids. Il avance que le plus important est d’éviter le grignotage pour ne pas prendre trop de kilos.

 

Avant l’annonce du confinement général, les joueuses du Quatre-Bornes Volley ball Club se préparaient à participer à la Coupe d’Afrique des clubs champions même si l’incertitude planait sur la tenue de cette compétition en Egypte. Depuis, ce tournoi a été renvoyé et cela va permettre aux volleyeuses mauriciennes d’avoir plus de temps pour se préparer et régler les détails administratifs.

 

L’entraîneur Eric Louise reste en contact avec ses protégés grâce à la technologie. «Les filles ont un programme quotidien pour rester en forme. Aussi je leur envoi des liens youtube pour qu’elles puissent pratiquer chez elles afin de s’améliorer», confie celui qui a aussi représenté Maurice lors des derniers Jeux des îles de l’océan Indien en beach volley.

 

Des circonstances sans précédent pour tout le monde surtout pour des sportifs qui sont toujours très actifs. Et tous souhaitent que la situation s’améliore au plus vite afin de retrouver stades et gymnases.

 

Rehade Jhuboo et Qadeer Hoybun