Medeena Johar Bolaky, Riche-Mare : «Le manque d'eau nous affecte au quotidien…»
«Je gère mon propre business à Flacq où j’habite depuis 30 ans et je dois dire que le manque d’eau est mon principal souci. Ça nous affecte au quotidien, que ce soit à la maison ou au travail. J’ai personnellement fait plusieurs complaintes dans le passé, mais le problème persiste. Les habitants se plaignent beaucoup de cela et espèrent que le prochain gouvernement en fera une priorité.»
Vicky Koonja, Centre-de-Flacq : «Il y a des choses à améliorer»
«Je dois dire que Centre-de-Flacq est un endroit paisible et bien développé. Quand il y a du bon, il faut le dire et ne pas uniquement voir le mauvais. Cependant, il y a des choses à améliorer, notamment la fourniture d’eau. Je pense que celui qui viendra annoncer une baisse des prix des produits alimentaires va marquer des points. J’espère aussi que s’il y a un changement de gouvernement, les bénéfices que nous avons reçus dernièrement ne vont pas disparaître.»
Luxmee Soburrun, St-Pierre : «Un travail à faire au niveau des routes»
«Au niveau du n° 8, je pense qu’il y a un travail à faire au niveau des routes. Dans la région de l’Agrément, les routes sont dans un sale état après les travaux de la CWA. J’espère vraiment que ce problème sera réglé, tout comme d’ailleurs le manque de parkings au bazar de St-Pierre, qui est un vrai casse-tête. Nos senior citizens ont aussi besoin d’un endroit où ils pourront faire une petite marche ou du jogging.»
Jonathan Legentil, L’Agrément : «La cherté de la vie»
«Aujourd’hui, la vie est chère pour tout le monde, particulièrement pour les seniors. Je serais content s’ils bénéficient de nouvelles augmentations sur leur retraite car ils ont bien donné. En termes d’infrastructures, il y a eu plusieurs travaux justement à cause des élections, mais il faudrait revoir les waste des canalisations et régler le problème du gaspillage d’eau. Au-delà de tout cela, la plus grosse attente, c’est au niveau de la cherté de la vie. C’est une priorité.»
Karine Delaître-Korimbocus, Quatre-Bornes : «Je m'attends à des propositions raisonnables, qui seront réalisables et justes»
«J'attends de cette élection qu'elle soit free and fair. Qu'il puisse aussi y avoir un débat d'idées entre les différents leaders politiques afin que nous, électeurs, puissions avoir tous les éléments en main pour prendre notre décision. De plus, je m'attends à des propositions raisonnables qui seront réalisables et justes. Étant propriétaire d'une petite entreprise, je peux dire que les PME ont subi pas mal de tempêtes financières ces derniers temps sans une quelconque aide. Donc, j'attends vraiment que ceux qui seront élus pensent enfin à nous, les entrepreneurs et les PME.»
Shanon Mootien, Belle-Rose : «Que les partisans aient un rôle participatif et ne soient pas uniquement des spectateurs»
«Je m'attends à ce que tout se déroule dans le calme. Puis, je souhaite vraiment que les partisans suivent vraiment les débats avec une attention particulière et non pas parce qu'on leur a promis des choses. Il faudrait qu'ils aient un rôle participatif et ne soient pas uniquement des spectateurs. Que les différents partis écoutent aussi ce que ces partisans ont à dire.»
Maryjane Maussade, Cap-Malheureux : «Impossible de donner un troisième mandat...»
«Pour moi, c'est impossible de donner un troisième mandat à ce gouvernement. Le coût de la vie est très cher, surtout concernant les commodités de base. S'il y a une seule personne qui travaille dans un foyer, c'est impossible de faire face. Ladrog dan kat kwin sime. Pour remédier à cela, il faut du changement.»
Habib Bonamally, Closel : «La population veut un changement»
«La campagne se déroule dans le calme bien que chacun ait des opinions politiques différentes, et nous souhaitons que cela dure, car après les élections, nous devrons continuer à vivre ensemble. Sur le terrain, il y a une forte mobilisation des partisans de l’opposition alors que ceux du gouvernement sont absents. La population veut un changement et attend le jour-J avec impatience pour jeter le gouvernement en place. La priorité doit être accordée à la fourniture en eau et aux soins de santé, deux gros échecs du pouvoir actuel.»
Pallavi Jagessur, Eau-Coulée : «Pour un meilleur système de santé»
«Je ne m’attends pas à grand-chose, mais je peux partager mes idées. Que le coût de la vie baisse (médicaments, nourriture pour animaux aussi) ! Qu’il y ait un meilleur système de santé, que le cannabis médical soit légalisé. Étant malade, je comprends les personnes âgées ; il faudrait considérer leurs difficultés (transport, accessibilité, vulnérabilité). Et qu’il y ait plus d’ouverture pour les artistes, plus d’écoles spécialisées pour les enfants autistes.»
Ludovic Annoua, Cap-Malheureux : «Que le futur gouvernement s’engage à favoriser l’inclusion sociale»
«En tant que citoyen mauricien, j’attends des prochaines élections un véritable changement au niveau de la gouvernance. Nous avons besoin d’un gouvernement démocrate qui respecte la liberté d’expression et qui soit ouvert d’esprit. Un gouvernement moderne, tourné vers le monde entier. Il est aussi essentiel que le futur gouvernement s’engage à favoriser l’inclusion sociale, en prenant des mesures concrètes pour réduire les inégalités et améliorer la vie des plus démunis.»
Gilberte Rock, Vacoas : «La priorité aux soins de santé»
«Le prochain gouvernement doit accorder une priorité à notre système de santé pour améliorer les soins offerts et moderniser l'hôpital de Candos. Il faudrait revoir le montant du Carer's Allowance qui n’est pas suffisant pour payer un garde-malade. Il ne faut pas couper la pension de vieillesse de ceux qui se rendent à l'extérieur pour visiter leurs enfants. J'aimerais qu’on puisse vivre comme des vrais Mauriciens, comme on le fait lorsqu’on est à l’étranger.»
Hassen Allybokus, Carreau Laliane : «J’attends le jour des élections avec impatience…»
«J’attends avec impatience le jour des élections pour pouvoir ‘’order out’’ le présent gouvernement, et une large frange de la population est dans cet état d’esprit. C’est à la veille des élections que la pension de vieillesse est arrivée à Rs 13 500 alors que les prix des produits ne cessent d’augmenter. Li pe donn Rs 1 pou pran Rs 10 ar nou. Même les jeunes ne se laissent pas berner par les cadeaux du gouvernement. Les gens s’attendent à ce qu’un nouveau gouvernement soulage leur souffrance.»
Nelly Beg, Camp Pierrot : «Que la Ville lumière retrouve ses lettres de noblesse»
«J'aimerais voir une véritable volonté politique à faire bouger les choses dans des secteurs clés comme la pauvreté, la protection et l’empowerment des femmes. Oui, à la méritocratie : pas de nominés politiques, mais des personnes qui connaissent leur dossier ! Que la Ville lumière retrouve ses lettres de noblesse : activités, routes asphaltées et éclairées, campagne de dératisation, gestion des bâtiments inutilisés. Mais comme on dit, topet vo pa moret !»
Jean-François Laboudeuse, Chamarel : «Un changement pour les jeunes»
«Le gouvernement actuel a fait pas mal de choses, mais ce serait bien de voir comment un autre peut gérer. Il faudrait un changement qui donne plus de valeurs aux jeunes et améliore la qualité de vie. À Chamarel ? Plus d’activités, des infrastructures sportives, des formations. Le transport est aussi un problème central. Coût de la vie ? Prix de l’essence ? Tou ekstra ser. C’est un véritable problème.»
Jennifer Edouard, Chebel : «Plus d’ateliers pour sensibiliser les jeunes contre la drogue…»
«Pour les cinq prochaines années, j’attends du gouvernement qu’il accorde une attention spéciale aux jeunes. De nos jours, malheureusement, la drogue se propage comme des petits pains dans nos quartiers ; il s’agit d’un véritable fléau. J'aurais souhaité que nos élus organisent beaucoup plus d’ateliers pour sensibiliser la jeunesse aux effets néfastes de la drogue. Il faudrait aussi baisser les prix des denrées alimentaires ou, du moins, mieux épauler les plus démunis.»
Chandan Manogee, Riviere Du Rempart : «J’espère que ces élections apportent l’unité»
«À l'approche des prochaines élections à Maurice, j'espère sincèrement que tout se déroulera sans encombre et dans la sérénité. Mon souhait est que chacun exerce son droit de vote, car c'est un moment crucial pour l'avenir de notre pays. J'aimerais particulièrement voir la jeunesse prospérer et trouver davantage d'opportunités ici, car son potentiel est essentiel au progrès de notre nation. En fin de compte, je souhaite le meilleur pour notre chère île Maurice, en espérant que ces élections apportent l'unité, la croissance et un avenir prometteur pour tous.»
Daniel Desmarais, Le Bouchon : «Pour un changement à la tête du pays»
«Le gouvernement sortant a deux mandats à son actif. Je travaille à mon compte. Mon porte-monnaie souffre. Le coût de la vie est trop élevé. Je ne suis pas le seul à souffrir d'un manque de mesures sociales pour soulager la population. Il y a aussi un fort taux d’inflation et trop de scandales. C’est la raison pour laquelle je suis pour un changement à la tête du pays.»
Dhanshikshasing Bawol (Anshika), Riviere Du Rempart : «L’importance de faire entendre notre voix»
«Alors que nous nous tenons au seuil des élections générales du 10 novembre 2024, l'importance de ce moment ne saurait être sous-estimée, en particulier pour les nombreux électeurs parmi nous qui voteront pour la première fois. Il est temps que de nouvelles voix émergent, des voix qui résonnent avec les espoirs et les aspirations de notre génération. La jeunesse d'aujourd'hui n'est pas seulement une observatrice passive ; nous sommes les leaders, penseurs et innovateurs prêts à impulser le changement dans notre société. En participant à cette élection, nous pouvons nous assurer que nos préoccupations, qu'elles concernent l'éducation, l'emploi ou la durabilité environnementale, soient entendues et prises en compte.»
Yash, Terre-Rouge : «Agissons avec le cœur»
«J’espère que les élections se dérouleront dans l'harmonie, faisant de ce moment un moment de sérénité. Il est essentiel que chacun ait le droit au vote pour l'avenir de notre pays. Agissons avec le cœur, sans incitation à la haine, mais plutôt en prônant la solidarité, car nous sommes une nation multiculturelle.»
Julie Joyram, Surinam : «Que les élus tiennent leur promesse»
«Je ne suis pas vraiment la politique mais j’ai des attentes pratiques ! Je souhaite qu’après les élections, nous puissions respirer un peu avec une baisse de prix, surtout concernant les choses essentielles, celles dont on a besoin au quotidien. Le coût de la vie est intenable (et encore plus quand on a des enfants). J’espère, également, que les élus tiendront leur promesse après leur victoire.»
Rajaye Putanah, Tyack : «Nos élus ont fait de leur mieux»
«L’Alliance Lepep veut continuer le développement dans le pays. Le gouvernement sortant a réalisé plusieurs projets importants au n° 13, notamment au niveau des infrastructures routières. Nous n’avons plus de problèmes d'inondation. Nos élus ont fait de leur mieux. Le gouvernement sortant est venu de l’avant avec plusieurs mesures sociales pour soulager la population. Il y a eu la relativité salariale, et la hausse des pensions et du salaire minimum, entre autres.»
Pamela Vythelingum, Terre-Rouge : «Une nouvelle énergie contre le fléau de la drogue»
«Nous étions dans la circonscription no 5 et maintenant, dans la no 4. C'est déstabilisant, mais je suis prête à voir ce que les candidats proposeront, notamment pour combattre l'invasion de la drogue. C'est alarmant de voir des adolescents errer à la recherche d'une dose. Je demande aux candidats de s'engager réellement et pas seulement pendant les élections. Nous avons besoin de solutions concrètes, comme des programmes d'entraide pour la jeunesse, et des améliorations locales en termes d'eau et de sécurité, tout en ravivant les valeurs d'antan.»
Ramon Rock, Quinze-Cantons : «Freiner la hausse des prix»
«La santé doit être la préoccupation majeure d'un gouvernement car elle concerne tous. Il faut constamment apporter des améliorations au niveau des soins dans les hôpitaux et les dispensaires, avoir une approche plus humaine du personnel et informatiser le service pour éviter la perte de dossiers médicaux. De plus, il faudrait que le public puisse faire vérifier la qualité des médicaments auprès des laboratoires. Il faudrait freiner la hausse des prix des médicaments, tout comme les produits de consommation. Certains prix sont exagérés par rapport à la qualité des produits importés pour le marché mauricien.»
Wendy Martin, Stanley : «Que les dettes publiques baissent…»
«Ce que j’attends de ces élections, c’est que nos secteurs-clés et notre économie soient revalorisés. J’espère que la roupie s’appréciera face aux devises étrangères pour booster notre pouvoir d’achat. Je souhaite également que le nécessaire puisse être fait pour que l’inflation et le PIB connaissent un rebond pour une redynamisation de la micro et de la macro économies, mais surtout que la dette publique puisse baisser, notamment au niveau du repo rate, car nous payons trop d’intérêts sur les prêts bancaires.»
Fahyaz Unjore, Souillac: «Pou ena sirpriz»
«Mo enn konseye vilaz. Mo fer boukou sosial. Bizin sanzman dan pei. Sa gouvernman-la pa merit enn trwaziem manda. Kou lavi pe fini nou. Pri mari so dan farmasi ek sipermarse. Bann prodwi neseser tro ser. Ena ousi bann fleo ki pe fini nou bann zenes ek sa pei-la. Dimounn inn fatige, zoto lizie fini ouver. Pou ena sirpriz. Sa mit 4 a 14-la fos sa.»
Christiana Albert, La Ferme, Rodrigues : «L’eau, la vie : une urgence pour Rodrigues»
«L'eau est en crise ici. Nous avons urgemment besoin de meilleures infrastructures pour gérer l'eau de pluie et le dessalement est en difficulté à cause du manque d'entretien régulier. C'est la même chose pour la santé, avec des patients qui perdent la vie avant de pouvoir se faire soigner à Maurice. La vie est de plus en plus chère ; il est difficile de finir le mois et le taux de chômage élevé n’aide pas notre économie. Les promesses des candidats doivent être réalistes et refléter les défis quotidiens que nous affrontons à Rodrigues, pour que nous ne soyons pas des oubliés.»
Jean-Claude Hubon, Camp-Levieux : «Alléger le fardeau des consommateurs…»
«Je compte sur nos prochains élus pour alléger le fardeau des consommateurs de l’augmentation du prix des denrées alimentaires. J’espère qu’ils ne nous embêterons pas avec un programme électoral, mais qu’ils maintiendront leurs promesses, resteront vrais et agiront en toute transparence. Nous voulons avoir un gouvernement en qui nous pouvons placer notre confiance. Au niveau de ma circonscription, j’aurais souhaité que l’emphase soit mise sur le law & order et que des mesures strictes soient prises contre ceux qui ne respectent pas les lois, notamment lorsqu’il s’agit de pollution sonore.»
Kader Ochootoya, Plaine-Magnien : «Zot tou vinn anbet popilasion»
«Mo pena konfians dan personn. Mo ena konfians zis dan Allah mo kreater. Tou seki vini zis anbet popilasion. Ena vini zis pou ranpli zot pos apre zot ale. Mo prefer kontign fer sosial ek ed dimounn ek soulaz zot kot kapav.»
Fahreen Mosafur, Rose-Belle : «Une campagne pour informer surtout»
«Tous les Mauriciens devraient être concernés par ces élections importantes. Pour moi, les campagnes électorales doivent surtout informer sur le programme des candidats, aider les électeurs à voir plus clair pour le jour où ils iront voter. J’espère que ces messages seront clairs, que ce soit à travers les médias traditionnels ou les nouveaux médiums d’information comme les réseaux sociaux. Dénigrer l’adversaire n’est pas forcément une façon de convaincre les électeurs.»
Prakash Neerunjun, Montagne-Blanche : «Voter de manière intelligente»
«À l'approche des élections de 2024, j'attends un nouveau gouvernement dont le mandat se focalisera sur la stabilité et le renforcement de l'économie. Les propositions doivent assurer la continuité des affaires sans perturbations, tout en répondant aux enjeux comme l'inflation et l'innovation. Ces élections semblent être assez serrées, mais le public doit voter de manière intelligente. Je souhaite voir émerger des initiatives encourageant l'innovation et soutenant le développement durable.»
Tina Chohti, Montagne-Blanche : «Inéquitable d’abuser des ressources»
«Je vois que certains candidats font un usage abusif de diverses ressources dès le début de cette campagne. C'est inéquitable cette pratique ; c'est un problème délicat aussi. Aucune pression ne doit être exercée sur les électeurs afin de leur permettre de faire un choix sans influence indue et cette campagne est l’occasion d’adopter cette pratique.»
Jake Pondard, Les Salines : «Un gouvernement plus responsable»
«Je pense qu’il y aura un changement. Mais ce que je souhaite, c'est que nous ayons un gouvernement plus responsable et plus à l’écoute de la population. Un gouvernement qui encourage nos jeunes dont beaucoup sont dégoûtés par la situation actuelle dans le pays. Je souhaite aussi que le pouvoir fasse la part belle à nos sportifs afin que ces derniers puissent vivre et avoir un avenir à travers le sport. Il faut aussi assouplir les procédures pour les petits commerces ainsi que pour les pécheurs ; les démarches administratives prennent trop de temps et cela ne rend pas la vie des gens qui sont dans le besoin facile.»
Youvna, Terre-Rouge : «Pour le développement de notre pays»
«En tant que jeune, il est important que la personne au prochain mandat apporte un changement et des développements dans le pays. Les élections doivent se dérouler de manière réfléchie et harmonieuse. Il est aussi essentiel de prendre en considération les mesures proposées par les différents partis et de voter pour l'avenir de notre nation.»
Daniel Bax, Tranquebar : «Améliorer la vie des citoyens»
«Mon souhait est que cette campagne électorale se déroule dans le respect mutuel et sans aucun incident. Ce sera une élection très serrée entre deux principaux blocs qui vont s’affronter jusqu’au bout, mais je pense que l’opposition a un avantage sur le gouvernement. Peu importe le groupe qui sera au pouvoir, le plus important, c’est d’améliorer la vie des citoyens et aussi de mettre un terme à ces nombreux fléaux qui affectent la société.»
Noëmie Herry, Pamplemousses : «Espoir pour la jeunesse»
«Voter pour la première fois est à la fois excitant et intimidant. J'espère que les candidats se concentreront sur des initiatives pour la jeunesse, offrant des activités qui nous tiennent engagés et inspirés, redynamisant ainsi notre village. Je reste vigilante et prête pour le jour J, consciente que chaque vote peut façonner notre avenir. J'espère que la jeunesse mauricienne se mobilisera pour faire entendre sa voix et que nous choisirons des leaders qui apporteront un véritable changement.»
Yanish Seebuccus, Ward IV, Port-Louis : «Inquiet pour l’avenir»
«Nous avons besoin d’un changement afin que le pays puisse se reprendre. Je ne suis pas un passionné de politique, mais vu la situation dans le pays, je ne peux pas non plus rester indifférent. Maurice est de plus en plus endetté. On travaille et on contribue à un fonds de pension dont on ignore où va l'argent et on se demande ce qui arrivera quand viendra l’âge de la retraite. En tant que jeune, je suis inquiet pour l’avenir. Beaucoup est fait pour les personnes âgées, ce qui est bien, mais qu’en est-il pour les jeunes ?»
Alain Auriant, Rose-Belle : «Pour une meilleure compréhension de l’électorat»
«Ces élections sont une bonne façon de changer plusieurs points. Parmi, c’est le fait de comprendre l’électorat, de bien le connaître et connaître ses aspirations. Je vois plusieurs qui disent qu’ici ou là-bas est un bastion pour une communauté spécifique, mais la situation a bien sûr évolué. J’espère aussi que les nouveaux élus prendront en compte la voix des ONG, qui sont sur le terrain et connaissent tellement de réalités.»
Stephan Céline, Cassis : «Un changement d’attitude»
«Je suis pour un changement. En tant qu’habitants du n° 1, nous n’avons pas vraiment vu nos élus durant ces années. C’est un changement d’attitude que je souhaite de la part de nos politiciens. Certains de l’opposition ont répondu présents quand nous les avons sollicités, mais pour le reste, ce n’est que dernièrement qu’ils sont réapparus. Il faut changer cette manière de faire. Il n’y a eu aucun développement pour améliorer la vie des gens de cette partie du pays. Il faut que nos politiciens accordent plus de considération aux citoyens et qu’ils soient plus à l’écoute.»
Devanand Ramjuttun, Pointe-aux-Piments : «Ralentir l'exode des jeunes et relancer l'économie»
«Notre pays perd ses jeunes talents faute d'opportunités adéquates. Les prochains élus doivent prouver leur capacité à revitaliser l'économie du pays tout en offrant un contrôle plus strict sur l'emploi des travailleurs étrangers pour éviter l'exploitation. Nous attendons du changement pour notre pays. C’est triste de voir nos jeunes lauréats partir à l'étranger et ne pas revenir.»
Vijeet Bhoobun, Bois-Pignolet : «Un vote pour le changement et la modernité»
«Kouma tou dimounn, nou anvi sanzman ! Nous voulons une vie plus stable et une baisse des prix des aliments. Avec une meilleure accessibilité à l'information, les jeunes sont de plus en plus conscients des enjeux politiques. Lontan bann gran dimounn ti pe vot blok, me bann zen zordi vot proze ! Nous avons certes plus de facilités mais deryer pe tir manze ! Il est essentiel de moderniser notre regard sur la politique et de donner une chance aux nouvelles générations.»
Jean-Claude Ah-Kang, Mont-Lubin, Rodrigues : «Un ministre rodriguais pour une voix forte»
«Li pa servi nanye pou nou si pena enn minis rodrige ! Parski kouma li pou kompran ki Rodrig bizin. Nous avons besoin d'un ministre du pays au Conseil des ministres, quelqu'un qui comprend nos besoins spécifiques et plaide pour notre autonomie. Il est temps que Rodrigues reçoive le financement et l'attention nécessaires pour prospérer. Nous attendons les développements qu’il faut pour réduire ce fossé entre Maurice et Rodrigues. Moris bizin aret atrap lakord-la tro kourt !»
Marwan Dawood, Beau-Bassin : «Plus d'attention aux préoccupations de la jeunesse…»
«Au niveau de la circonscription n° 20, il faut que le prochain gouvernement accorde un peu plus d'attention aux préoccupations de la jeunesse. Il y a un manque considérable d'activités et de facilités pour les jeunes, même si les choses ont évolué ces dernières années. Sur un plan plus large, l'éducation mérite une considération plus importante. Il faut revoir l'Extended Stream pour éviter les discriminations et donner une chance équitable à tous.»
Textes : Yvonne Stephen, Amy Kamanah-Murday, Christophe Karghoo, Qadeer Hoybun, Elodie Dalloo, Stéphane Chinnapen, Jean Marie Gangaram, Rehade Jhuboo, Stephanie Domingue et CL