To go or not to go. Alors qu’il devait, dans l’après-midi du vendredi 26 avril, annoncer s’il allait démissionner ou pas comme député, il semblerait que Raj Dayal a mis cette option entre parenthèses. «En tant que gentleman, j’ai eu une réunion vendredi avec mon leader Pravind Jugnauth. Je lui ai dit ce qui me rongeait et ce qui me fatiguait», nous a-t-il confié. Dans le document qu’il a juré le 19 avril, il disait qu’il avait été forcé de laisser son maroquin de l’Environnement. Depuis, se pose la question de sa démission.
On se souvient que des allégations pesaient sur lui à l’effet qu’il aurait promis à Patrick Soobhany, un promoteur, que sa demande pour un permis de l’Environmental Impact Assessment autour d’un projet de morcellement à Gros-Cailloux, serait approuvée, en échange d’une contribution financière en marge de la fête Holi. L’ancien ministre, qui clame son innocence dans cette affaire, avait ainsi été arrêté par l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) le 6 avril 2016.
Pendant ce temps, le principal concerné maintient le flou sur ses projets. La question de son avenir politique et de sa démission en tant que député et membre du MSM, après la publication de son affidavit, semble ainsi être en suspens. D’autres rumeurs de menaces de démission, concernant d’autres députés de la majorité gouvernementale, Sangeet Fowdar et Bashir Jahangeer, avaient aussi circulé ces dernières semaines.