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7 juillet 2021 13:34
Les journalistes présents ont donc appris beaucoup sur cette façon de traiter le sujet, que ce soit dans la presse parlée, écrite ou audiovisuelle (les termes à utiliser ou pas, les terminologies, etc…), à travers de nombreuses interventions, notamment venant des représentants des organisateurs, et aussi de l’avocat Chris Bhaganooa qui a donné un point de vue légal : «C’est surtout le rôle de l’exécutif de faire avancer les choses à travers des lois, le judiciaire prenant souvent des années et coûtant énormément d’argent (…) c’est difficile de faire comprendre cette notion de choix et de liberté à d’autres, et c’est pour ça que plusieurs Mauriciens demandent asile ailleurs. Ils ne fuient pas leur pays, mais les gens qui les persécutent.»
Autre intervenant : Ross Murray, Senior Director de l’association Gay & Lesbian Alliance Against Defamation (GLAAD), qui a exposé ce que fait l’association dans les médias et le monde de l’entertainment aux USA (musique, sport, cinéma) pour une meilleure représentation et image des personnes LGBTQ+.
Aussi, la formation a vu le témoignage de deux personnes de la communauté LGBTQ+ : José et Ali. Ils ont donné de beaux insights sur le sujet, avec des regards très aiguisés sur... le regard des personnes LGBTQ+ dans la société. Ainsi, José a déclaré que Port-Louis n’est pas prête pour une marche des fiertés, que pour plusieurs raisons (notamment la dernière marche annulée à Port-Louis à cause d’une contre-manifestation), la Pride devrait continuer à se faire à Rose-Hill. Ali a, lui, signifié son intention de quitter le pays pour la France, car à Maurice «il y a une régression totale de l’acceptation des autres».
Le tout s’est terminé par le lancement d’un Expression of Interest, sur une vidéo qui documentera tous les problèmes qui entourent les personnes LGBTQ+ dans la société. Plus de détails sur le site du Young Queer Alliance.
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