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24 février 2015 12:41
Vous êtes arrivé en deuxième position, pas très loin derrière Paul Bérenger, lors de la constitution du Bureau politique (BP) du MMM, le week-end dernier. Votre score est ainsi considéré comme une «surprise». Qu’en pensez-vous ?
Je ne fais pas grand cas du rang. Il y avait 44 candidats ce jour-là et j’estime qu’ils étaient tous tout autant méritants que moi. Malheureusement, il n’y a que 20 sièges à pourvoir au BP et j’ai eu la chance d’être classé deuxième.
Selon certaines rumeurs, votre proximité avec Paul Bérenger expliquerait ce résultat ?
Le leader est proche de tous les membres du BP, de ceux du Comité central et de tous les militants. En ce qui me concerne, il n’est nullement question de proximité. Je suis très surpris par ces rumeurs.
Est-ce que le fait que Rajesh Bhagwan et Alan Ganoo n’occupent que les 16e et 8e classe du classement respectivement vous étonne ?
Cela ne m’étonne pas, dans la mesure où ils ont été élus. Ils ont eu le soutien de la majorité des militants.
Quelles sont les forces de ce nouveau BP ?
Je crois qu’il y a un très bon équilibre entre jeunes nouveaux et politiciens expérimentés qui ont une longue carrière politique. Cette force, c’est justement ce mélange de savoir, de pouvoir, de sagesse et surtout cette volonté de faire du MMM, un parti qui puisse faire rêver les Mauriciens.
Dans quel état d’esprit prenez-vous votre nomination en tant que secrétaire général adjoint à l’organisation ?
Je compte mettre tout en œuvre pour répondre aux attentes des militants. Je compte déployer tous les efforts possible pour être à la hauteur de la confiance que le leader a placée en moi et surtout pour aider à contribuer à ce processus de renouveau que connaît actuellement le MMM.
Que pensez-vous des rumeurs au sujet de Lesjongard, Sorefan et Barbier, qui seraient sur le départ ?
Joe Lesjongard n’est pas à Maurice. Raffick Sorefan a assisté à la séance de l’Assemblée nationale vendredi et il était aussi au comité central. S’agisant de Barbier, il y a eu une élection et il n’y avait que 30 sièges à pourvoir au sein du Comité central au niveau national. Jean-Claude Barbier est revenu au Comité central par le biais de comité régional.
En ce qui concerne le BP, il n’y a que 20 membres qui peuvent y siéger et, malheureusement, il n’a pas été élu. Je suis très triste de voir partir quelqu’un qui a était député pendant 20 ans mais je suis aussi choqué par ce qu’il aurait dit dans les journaux. Je ne comprends pas d’où viennent ses propos par rapport à l’esclavage, par exemple. Tout cela n’est pas vrai. Le MMM est le parti qui est le plus démocratique de l’île et Jean-Claude Barbier le sait.
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