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Satyajit Boolell : comment j’ai rencontré Keir Starmer, le nouveau Premier ministre anglais

7 juillet 2024

Satyajit Boolell avait offert une maquette de bateau à Keir Starmer, aujourd’hui nouveau Premier ministre de l’Angleterre.

Le nouveau Premier ministre anglais était même présent à Maurice en 2013 pour la Rajsoomer Lallah Annual Memorial Lecture. «On était tous les deux membres de l’International Association of Prosecutors et on a collaboré sur le dossier de la piraterie dans l’océan Indien. On suivait ce dossier ensemble. On a développé une amitié et je l’avais invité pour venir faire une conférence à Maurice. On a gardé contact. Il voulait comprendre le dossier des Chagos et là où j’ai pu l’éclairer, je l’ai fait», nous confie Satyajit Boolell.

 

Il souhaite à Keir Starmer bonne chance dans ses nouvelles responsabilités. «Keir Starmer apporte une autre dimension à la politique parce qu’il n’est pas le politicien type. Il a une personnalité assez effacé. Il n’a pas la langue de bois, il ne fait pas de spéculations et il ne vient pas avec des grands discours. C’est une personne réservée. Il obtient ses bénéfices en travaillant dur. Sa philosophie, c’est de travailler dur et de garder une ligne droite, une conduite droite. Ça a payé pour lui. Il n’a pas fait de grandes déclarations ni de grandes promesses. Il a tout simplement prouvé que travailler et rester intègre et sincère portent des fruits. Il a été avocat des droits humains, il sort d’une famille de la classe ouvrière, mais il a démontré que dans la vie, si on travaille dur, rien ne peut vous empêcher de réaliser vos ambitions. J’insiste sur le fait qu’il n’a pas le profil d’un politicien type. Il a maintenant de grandes responsabilités. Il y a aussi des attentes de la part de la population britannique avec le pays qui traverse des moments difficiles économiquement. Il y a aussi de gros enjeux internationaux :  l’immigration, l’économie ou encore la guerre en Ukraine. Keir Starmer doit faire face à de gros défis»,  conclut l’ancien DPP qui ne manquera pas de suivre le parcours politique de son ami, le nouvel occupant du 10 Downing Street en Angleterre. 

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