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Sur les pas de la flamme olympique

L’aventurier et explorateur Mike Horn sera l’un des porteurs de la flamme olympique des JO d’été 2024, qui passe par Chamonix, en Haute-Savoie, ce dimanche 23 juin. Depuis le 8 mai, la lueur symbole de l’esprit des jeux est portée par plusieurs relayeurs et est saluée et acclamée sur son passage par un public conscient de vivre quelque chose d’unique...

Elle rassemble. Elle suscite également de nombreuses émotions : de l’émerveillement, de la fascination, de la magie. Tradition des Jeux olympiques modernes oblige, la flamme sacrée est indissociable de l’événement en lui-même. Car c’est autour d’elle que presque tout se passe. Elle symbolise la paix, l’unité et la sportivité. Pas étonnant donc qu’elle attire autant les foules depuis qu’elle a commencé son pèlerinage en France en attendant le début des jeux le 26 juillet dans la capitale qui, pour l’occasion, a mis les petits plats dans les grands et s’est parée de ses plus beaux atours. En effet, depuis son arrivée à Marseille le 8 mai, la torche passe de main en main lors d’un périple de 12 000 km, comptant pas moins de 10 000 relayeurs, qui la mène jusqu’à Paris où se tiendra la cérémonie d’ouverture des JO.

 

Tout un rituel entoure ainsi le déplacement de la flamme olympique. Celle-ci a été allumée par la grande prêtresse le 16 avril, lors d’une cérémonie à Olympie, en Grèce, à partir des rayons du soleil captés au centre d’un miroir parabolique. Elle s’est ensuite engagée dans un voyage en bateau depuis le port du Pirée pour gagner la France. Porteuse de valeurs universelles comme celles des Jeux olympiques – amitié, respect, excellence – et paralympiques – détermination, égalité, inspiration et courage –, cette flamme sacrée fait naître des étoiles dans les yeux de tous ceux qui la regardent traverser une région et briller de mille feux, rappelant ce que les JO représentent, avec plusieurs pays réunis autour de sportifs qui vont se surpasser pour faire flotter très haut les couleurs de leur nation respective.

 

Objet de toutes les attentions, la torche de Paris 2024 a été imaginée et dessinée par le designer français Mathieu Lehanneur, qui l’a pensée comme un «objet d’art». Pour sa traversée à travers la France, 2 000 exemplaires ont été produits par le groupe sidérurgique ArcelorMittal avec de l’acier recyclé. À l’issue de la compétition, les torches seront revendues ou offertes aux différents partenaires de ce grand événement sportif.

 

Escale à La Réunion

 

Jusqu’au 26 juillet, le relais de la flamme olympique traverse ainsi plusieurs villes et villages de l’Hexagone tout en mettant en valeur les endroits qui ont fait l’histoire de La France, notamment les châteaux, les abbayes, les églises, les phares, les arènes, entre autres chefs d’œuvres architecturaux. Les beaux paysages et les relayeurs regroupant sportifs, anonymes ou célébrités sont aussi parties prenantes de ce périple dont l’objectif principal est de fédérer. Et ça s’est ressenti lorsque le symbole des JO a fait escale à l’île de la Réunion le 12 juin. En effet, le temps de quelques heures, ce jour-là, la flamme olympique a illuminé des paysages de l’océan Indien, plus précisément dans plusieurs communes de l’île Sœur. La lueur symbole de l’esprit des jeux a été portée par 120 relayeurs acclamés par un public conquis et conscient qu’il vivait quelque chose d’unique et historique. De Saint-Paul à Saint-Denis, en passant par Saint-Joseph, les Réunionnais ont salué la flamme dans la joie et la bonne humeur. Le Mauricien Jensen Veerapen, installé dans l’île Sœur, se dit chanceux d’avoir pu vivre ce moment spécial et rassembleur.

 

«Je suis installé à l’île de la Réunion depuis deux ans pour raison professionnelle. Je travaille comme chef de partie afin d’élargir mes compétences et découvrir de nouvelles cultures. J’ai eu la chance et le privilège de voir passer la flamme olympique lors de sa 29e étape à La Réunion devant mon lieu de travail», nous raconte le jeune homme qui n’est pas près d’oublier cette journée. «C’est avec fierté et honneur que j’ai pu me rapprocher d’un porteur de cette flamme qui a traversé une multitude de villes française en attendant de finir son parcours à Paris le 26 juillet pour le lancement des Jeux olympiques lors de la cérémonie d’ouverture. Quelle chance et quel privilège d’avoir pu vivre un tel spectacle avec l’engouement de la population réunionnaise. Vivre un tel événement arrive une seule fois dans la vie. J’étais très ému d’être aux côtés de sportifs célèbres et de personnalités. J’ai été très surpris par l’ambiance et par les festivités accompagnant le parcours de la flamme à travers toute l’île. J’aurais aimé être présent à Paris pendant les Jeux olympiques mais pour des raisons professionnelles et autres, cela ne sera pas possible», nous confie notre compatriote, heureux d’avoir marché sur les pas de la flamme olympique qui poursuit, depuis, son relais sous d’autres cieux en route pour Paris 2024.