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Par Qadeer Hoybun
25 août 2021 17:51
Tokyo, la capitale du Japon sera en fête à partir de cette semaine, avec la tenue des Jeux Paralympiques du 24 août au 5 septembre. Le coup d’envoi de cette 16e édition se fera mardi soir, au stade olympique, à 20 heures, heure locale et 15 heures à Maurice.
Plus de 4 400 athlètes venant de 132 pays et une équipe de réfugiés prendront part à cette manifestation qui reste le plus grand rassemblement des athlètes handicapés de la planète.
16 jours seulement après la clôture des JO, les handisportifs auront droit à leur moment de gloire lors des 539 épreuves réparties en 22 sports. Retardés d’un an en raison de la pandémie de Covid-19, ces Jeux ont lieu pour la deuxième fois sur le sol japonais, soit 57 ans après l’édition de 1964.
Maurice sera de la partie avec un contingent de 4 athlètes mené par le porte-drapeau du pays Noémi Alphonse. Les autres membres de l’équipe sont Brandy Perrine, Anaïs Angeline et Eddy Capdor. Tous seront engagés dans les épreuves d’athlétisme.
Arrivés depuis mardi dans la capitale nipponne, les locaux ont profité de ces premiers jours pour se remettre du voyage, s’acclimater au pays et prendre leur marque au village des Jeux. «Nous sommes bien arrivés, nous avons effectué nos premiers tests qui se sont relevés négatifs. Les athlètes se sont bien adaptés et n’ont qu’une seule envie, celle de se mesurer à d’autres compétiteurs», révèle Jean Marie Malepa, président du Mauritius Paralympic Committee (MCO) et chef de la délégation mauricienne à Tokyo.
A 48 heures de la cérémonie d’ouverture, les délégations continuent à affluer dans la ville japonaise, et petit à petit, le village des Jeux commence à reprendre vie. L’équipe mauricienne a eu tout un étage à sa disposition dans l’un des nombreux immeubles du village.
Des mesures strictes sont mises en place par rapport à la pandémie de Covid-19. Forts de l’expérience des JO, les organisateurs ont pris des dispositions additionnelles afin de protéger au maximum les délégations. Malgré tout, un cas positif a été détecté au sein de la délégation française en milieu de semaine.
Dans le clan mauricien, le moral est au beau fixe et on attend avec impatience le début des Jeux (voir réactions des athlètes en hors texte). Brandy Perrine est le seul membre de l’équipe qui a l’expérience des Jeux Paralympiques après avoir connu l’édition de 2016 à Rio. Les autres seront tous à leur baptême du feu à ce niveau.
Confinés au village, les athlètes ont profité des installations sur place pour s’entraîner durant la semaine. Ils retrouveront la piste aujourd’hui, en se rendant à un des stades d’entraînements mis à la disposition des athlètes. Demain, ils fouleront pour la première fois le revêtement synthétique du stade olympique. Chaque délégation a droit à une session de deux heures avant le début des hostilités.
«Je suis à la fois très contente, un peu stressée et excitée d’entamer la compétition. Cela fait six ans que nous nous dévouons pour les Jeux Paralympiques. Je vais aborder mes courses avec le même état d’esprit que d’habitude en franchissant les étapes une à une jusqu’à une finale. Si j’y arrive, ce sera un bon point, et par la suite, je viserais encore plus loin, mais si je n’y parviens pas, ce sera une expérience à prendre en vue des Jeux de Paris 2024 qui demeurent notre objectif principal.»
«J’ai baissé le rythme des entraînements après notre tournée en Suisse, en mai dernier. En apprenant ma qualification, j’ai redoublé d’effort et il y a un gros volume de travail qui a été fait pour être à niveau. En même temps, j’ai soigné une vieille blessure, à l’épaule, et, maintenant, j’ai retrouvé mes sensations. Je vais tout faire pour améliorer mon record et aller chercher une place en finale. Les Jeux Paralympiques demeurent notre plus grand événement et avoir la chance de concourir aux côtés de tous ces athlètes est une opportunité que nous devons profiter et exploiter au max.»
«Ces Jeux sont une première pour moi, et je suis contente d’y prendre part. Il y a un peu de stress, mais je suis motivée et j’attends avec impatience ma course de vendredi. Se qualifier pour les Jeux est un boost supplémentaire et mon objectif demeure une place en finale, et par la suite on verra. Cette qualification est le fruit de sept années de travail et même si nous nous préparons pour les Jeux de Paris en 2024, nous allons profiter de ce rendez-vous pour donner le meilleur de nous-mêmes et en même temps acquérir le maximum d’expérience.»
«Je suis heureux de prendre part à ces Jeux. Je ne m’attendais pas à me qualifier. Je vais faire de mon mieux pour aller le plus loin possible. Je suis prêt pour la compétition et je suis motivé et je veux impressionner en créant la surprise à Tokyo.»
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