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Yovanni Philippe, premier médaillé mauricien aux Jeux paralympiques : dans le petit monde de notre héros national

Son nom et son visage passent en boucle dans les médias et sur les réseaux sociaux. Cet habitant de Beau-Bassin fait la fierté du pays et, bien sûr, de son entourage. En attendant de l’accueillir en héros national, les témoignages et anecdotes affluent.

Il est l’archétype du fils que tout parent aimerait avoir. Dès que nous demandons à Stéphanie Philippe de décrire son fils, son visage s’illumine. «Yovanni est un garçon très cool. Il ne boit pas, ne fume pas, aime manger, danser, regarder des films et jouer à la PlayStation», lance la maman, que nous avons rencontrée à son domicile à Beau-Bassin. Depuis que les foulées magiques du sprinteur de 22 ans ont fait des merveilles au Stade de France, le mardi 3 septembre 2024, l’effervescence règne chez les Philippe. Le téléphone n’arrête pas de sonner, les messages de félicitations pleuvent et les journalistes affluent. Yovanni Philippe est devenu le premier Mauricien à remporter une médaille aux Jeux paralympiques, décrochant le bronze dans l’épreuve de para-athlétisme du 400 mètres T20. Un moment extraordinaire pour le jeune homme et sa famille. «Je suis fier d'avoir fait honneur au pays (...) J'avais les larmes aux yeux», nous a confié le champion de là-bas (voir son interview plus loin).

 

Jamais sans son «alouda»

 

Assise dans le salon de sa maison, Stéphanie Philippe est tout aussi fière et émue. Elle est surtout impatiente de serrer son fils dans ses bras et de le féliciter comme il se doit. Les médailles (voir plus loin son palmarès) occupent une place de choix, et on voit bien qu’un champion vit ici. Pourtant, tout n’a pas été facile pour Yovanni Philippe. Atteint d’épilepsie depuis l’âge de 2 ans, le Beaubassinois a longtemps fait de nombreux allers-retours à l'hôpital. Bien qu’aujourd’hui les crises soient moins fréquentes et qu’il sache mieux gérer ses émotions, il n’est pas à l’abri de nouvelles rechutes. Malgré les difficultés et les inquiétudes de ses parents, Yovanni s’accroche à la vie et apprend à se débrouiller.

 

Les obstacles ont été nombreux. «C’était difficile pour moi, en tant que mère, et pour son père, qui est maçon, de voir notre enfant malade. Ma plus grande peur était de savoir comment il ferait quand nous ne serions plus là. Petit à petit, je lui ai appris à se débrouiller, et avec le temps, il y est parvenu», révèle Stéphanie. Yovanni Philippe est le troisième d’une fratrie de cinq enfants. Il a deux frères, Dylan et Yohan, et deux petites sœurs, Mélanie et Siana. Il a toujours aimé courir et se faisait souvent remarquer lors des journées d’athlétisme à l’école Philippe Rivalland. Mais Yovanni Philippe est aussi un jeune comme les autres, avec ses goûts et préférences. «Il n’aime pas les légumes. Il adore le poulet et la viande, un peu de poisson mais sans arêtes. Il raffole des snacks, et on ne peut pas laisser traîner les ti gato à la maison, car il est toujours à l’affût de gourmandises. L'alouda est sa boisson préférée, et il en a toujours une bouteille avec lui», révèle Stéphanie Philippe avec un sourire. Côté musique, le séga le met rapidement dans l’ambiance. Grand fan de football britannique, son équipe préférée est Manchester United, et il admire Cristiano Ronaldo et Marcus Rashford. Yovanni adore aussi les films d’horreur et d’action. Pendant un temps, il était très fan de telenovelas, avant de se consacrer pleinement à sa carrière sportive. «Il est le fils préféré de son père, Steve, et est très amani.  Il n’aime pas qu’on touche à ses affaires. Avec le temps, il est devenu un pilier dans la famille, nous aidant beaucoup. Il m’a même dit qu’il fera tout pour compléter notre maison, même si cela prendra du temps», ajoute sa mère.

 

Après l’école primaire, Yovanni a brièvement fréquenté le collège New Devton avant d’être orienté vers l’école spécialisée Colibri, en raison de ses difficultés à suivre les cours normalement. C’est là qu’il a rencontré son mentor, Guillano Ameer. Sous sa supervision, Yovanni a fait ses débuts en athlétisme avant de rejoindre l’équipe de Jean-Marie Bhugeerathee. Stéphanie est ravie que son fils ait trouvé sa voie dans le sport et espère qu’il aura une riche carrière. Bien que Yovanni enchaîne les performances sur la piste, sa mère n’a pas souvent l’occasion de le voir courir à cause de ses obligations familiales. Elle ne le regarde en compétition qu’à l’étranger. «Je suis toujours stressée quand il court, mais je l’encourage au maximum. Avant la finale, il avait des doutes car il savait que ses adversaires étaient forts. Je lui ai dit de faire de son mieux, car peu importe le résultat, je serai toujours fière de lui», souligne Stéphanie Philippe. Elle est particulièrement fière de ce qu’il a accompli en France. «Après les Championnats du monde au Japon, Yovanni a eu une grosse déception. Il était abattu d’avoir été disqualifié pour avoir effleuré la ligne et avait perdu le moral. Son père et moi l’avons beaucoup soutenu, en lui disant d’être plus vigilant la prochaine fois. Quand il a franchi la ligne en troisième position à Paris, j’ai ressenti un immense soulagement et une joie indescriptible. Il a su rebondir», confie sa mère.

 

Et que préparera-t-elle à manger pour son champion quand il rentrera à la maison ? Peut-être un bol renversé, l’un de ses plats préférés. Elle ne sait pas encore. L’émotion est encore palpable, et elle a hâte d’être à mercredi pour accueillir son fils à son retour.

 

Quel avenir ?

 

Si l’heure est aux célébrations, qu’on annonce très festives du côté de Beau-Bassin, chez les Philippe, l’inquiétude est déjà là quant à l’avenir du jeune champion, notamment son après-carrière. À 22 ans, avec sa maladie, il n’a pu avoir une formation professionnelle ou faire des études plus poussées. Il aide souvent son père dans la maçonnerie au risque d’aggraver sa santé. «Nous espérons qu’après sa carrière il pourra gagner sa vie et avoir un emploi. Le sport, c’est sa vie, il ne vit que pour ça. On sait que le sport ne nourrit pas son homme, et plusieurs athlètes qui ont fait honneur au pays ont été jetés aux oubliettes. Nous ne souhaitons pas que Yovanni Philippe connaisse un tel sort», font ressortir ses proches.

 

De l’ombre à la lumière

 

Yovanni Philippe était un inconnu du sport mauricien jusqu’à cette épreuve du 400m T20 au Grand Prix de Dubai en février 2023. À sa première course internationale, le jeune homme a, d’une fulgurante accélération, surpris tout le monde pour aller s’imposer en 49,62. Ce finish impressionnant lui a permis de décrocher la médaille d’or et la qualification pour les Championnats du monde en France. À Paris, le jeune homme s’est offert un record de la compétition, en 47,38, en demi-finale. Un temps qui sera battu en finale par le Brésilien Samuel Oliveira en 47,20, alors qu’il sera sur le podium avec une troisième place et une médaille de bronze pour Maurice. Amateur de foot, Yovanni Philippe s’est mis à l’athlétisme par l’entremise de l’entraîneur Guillano Ameer et à force de vouloir progresser, il a fini par rejoindre le groupe de Jean-Marie Bhugeerathee. À 22 ans, il a encore de beaux jours devant lui et va, certainement, nous épater encore.

 


 

Le champion : «C'est une émotion indescriptible»

 

Le nom de Yovanni Philippe est inscrit en lettres d’or dans l’histoire du pays après son sacre aux Jeux paralympiques de Paris ce 3 septembre 2024. Premier para-athlète mauricien à remporter une médaille à cette manifestation, le jeune homme de 22 ans revient sur cette finale du 400m T20 qui restera à jamais dans les mémoires.

 

Que ressentez-vous après cette victoire ?

 

Beaucoup d’émotions et de fierté pour avoir fait honneur au pays. Être le premier médaillé paralympique me fait énormément plaisir. C’est indescriptible comme émotion.

 

Comment s’est passée la course ?

 

Je suis très satisfait de ma course. Quand j’ai fait mon entrée sur la piste du Stade de France, j’étais un peu stressé, je ne m’attendais pas à autant de monde. Mais je me suis repris, je me suis dit «Yovanni garde ton calme, mets-toi à l’aise» et après, je ne sais plus ce qui s’est passé. J’ai couru et après avoir passé la ligne d’arrivée, je ne savais pas quel rang j’avais fait, car à 100m de la ligne, j’étais dernier, mais à 50m j’ai commencé à revenir très vite, sans me soucier des autres coureurs.

 

Est-ce que vous-vous attendiez à un podium ?

 

J’avais des adversaires très costauds sur cette épreuve mais «mone manz ar li» et j’ai réussi à faire la différence en piste et aller chercher cette médaille pour Maurice.

 

Qu’avez-vous ressenti lorsqu’on vous a dit que vous avez fait troisième ?

 

J’étais surpris, je ne m’attendais pas du tout, j’avais les larmes aux yeux, j’étais extrêmement content pour moi, ma famille, mon entraîneur, mes amis, mon club Magic, les gens qui nous soutiennent et toute l’île Maurice.

 

Ces premiers Jeux paralympiques se révèlent magiques pour vous...

 

Ce fut exceptionnel et dur en même temps. J’ai tout donné durant les entraînements pour pouvoir me qualifier et aussi arriver à remporter une médaille. Je dis un grand merci aux Mauriciens pour nous avoir donné du courage et de la motivation durant ces Jeux.

 


 

Réactions

 

Pravind Jugnauth (Premier ministre)

 

Le chef du gouvernement a réagi sur sa page Facebook en partageant des photos et une vidéo de notre nouveau héros national. «Bravo à Yovanni Phillippe qui a décroché la première médaille de l’histoire de notre République aux Jeux paralympiques. Nou tou ansam avek nou bann lezot atlet ki pe pran par aux Jeux.»

 

Stephan Toussaint (ministre de l’Autonomisation de la jeunesse, des sports et des loisirs)

 

«Un grand bravo à Yovanni Philippe pour cette jolie médaille de bronze qu’il a remportée pour la République de Maurice. C’est avec beaucoup de joie que nous avons suivi cette course et je dois dire que nous sommes très heureux d’avoir remporté cette médaille. Félicitations à Yovanni Philippe, au coach Jean-Marie Bhugeerathee et à toute l’équipe du Mauritius Paralympic Committee et son président Jean-Marie Malepa. C’est un grand moment et un grand honneur pour la République de Maurice. Nous en profitons également pour rendre un vibrant hommage à nos athlètes qui font la fierté de Maurice lors de ses Jeux paralympiques et dont nous sommes très fiers. Bravo à tous et bravo Maurice».

Jean-Marie Bhugeerathee (entraîneur national)

 

«Je suis extrêmement fier de Yovanni qui nous a rapporté cette première médaille paralympique. Il a travaillé très dur pour réaliser cet exploit. D’ailleurs, j’avais prédit que s’il arrive à faire une bonne entrée dans la ligne droite, non loin des meneurs, il serait sur le podium. Ceux qui ont suivi la course à la télévision ne le voyaient pas jusqu’à ce qu’il apparaisse de nulle part sur la fin pour toucher au but. Je n’ai pas de mot pour décrire ce que je ressens, car cette médaille, ça fait longtemps que nous la cherchons pour le pays. Cette médaille, nous nous sommes beaucoup sacrifiés pour aller la chercher et elle est pour toute l’île Maurice.»

Jean-Marie Malepa (président du Mauritius Paralympic Committee)

 

«C’est un moment historique. Ce qu’a accompli Yovanni Philippe est extraordinaire pour le handisport mauricien. Tout l’honneur revient à île Maurice et je tiens à remercier tous ces personnes qui ont contribué à cet exploit, à commencer par les entraîneurs Jean-Marie Bhugeerathee, Nicholas Angeline et les membres du comité du MPC, dont le chef de mission Hervé Runga, Hewlett Nelson et Hurry Hookoom, qui ont œuvré en coulisses pour cet exploit. Sans oublier le ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs et nos sponsors pour leur soutien. Nous dédicaçons cette médaille à tous les Mauriciens ainsi qu’aux nombreuses personnes qui nous soutiennent.»

 


 

Eva Laverdure, sa fiancée : «Il est une source d’inspiration pour moi»

 

Facebook connects people. Ils se sont connus sur ce réseau social comme ça, sans plus. Et c’est en assistant à la fête de Saint-Michel, à Grand-Gaube, que Yovanni Phillippe et Eva Laverdure se sont rencontrés en vrai pour la première fois le 29 septembre 2022, une date qui restera gravée dans leur mémoire, encore plus dans celui d'Eva, car c’est aussi la date de son anniversaire. Ils ont échangé quelques mots, marché un peu, puis partagé leurs numéros de téléphone.

 

Ce fut le début d’une belle complicité entre la jeune habitante de Mahébourg et le sportif de Beau-Bassin. Les conversations et les battements de cœur ont fait le reste. «Nous sommes restés en contact et avons développé des affinités. Le courant passait très bien entre nous. Yovanni m’a parlé de sa vie, de ses problèmes de santé, de ses joies et de ses peines. Nous avons commencé à avoir des sentiments l’un pour l’autre, et nous en avons informé nos parents», raconte Eva Laverdure, admirative de son champion. «Il est très sympa, sincère, jovial et serviable. D’ailleurs, il ne manque pas l’occasion de m’aider quand il vient chez moi. Il me conseille aussi de pratiquer une activité sportive. Il ne cesse de me parler des bienfaits du sport, et je m’y suis mise, mais un problème de santé a freiné mon élan. Avec l’encouragement de mon champion, je ne compte pas rester inactive une fois rétablie ; il est une source d'inspiration pour moi», confie Eva, étudiante au MITD, qui aspire à une carrière dans l'esthétique. Issue d’une famille de trois filles, elle vit avec un père malvoyant. «Yovanni est toujours partant pour aider mon père, et se montre généreux malgré ses propres difficultés.»

 

Eva attend impatiemment le retour de son «héros» pour se blottir dans ses bras. «Je ne sais pas comment je vais réagir en le voyant à l’aéroport, mais je sais que l’émotion sera forte. Il m’a rendue très fière, et le regard des autres a changé. Des personnes qui ne me parlaient pas avant ont commencé à me féliciter. Yovanni fait la fierté du pays et la mienne aussi», dit-elle. Ayant officialisé leur relation depuis quelque temps, Eva confie que Yovanni et elle ont des projets d’avenir ensemble. «Le sport, c’est sa vie, et je suis sûre qu’il peut aller encore plus loin. J’espère pouvoir être un atout à ses côtés.» En ce qui concerne la course magique du sprinteur mauricien au Stade de France, Eva avoue avoir prié. «Quand il est apparu sur la piste, j’ai fermé les yeux et dit : “Dieu, tu es devant lui, laisse-le te suivre.”» Ce fut un tourbillon d’émotions, et la suite, on la connaît. Les jours à venir seront encore plus intenses pour cette jeune femme qui fêtera ses 18 ans le 29 septembre prochain.

 

Olivier Lebon, son meilleur ami : «Je sais qu’il peut aller encore plus loin»

 

Une amitié qui remonte à l’enfance. Olivier Lebon connaît notre nouveau héros national sur le bout des doigts et habite à quelques pas de chez lui. Lui et Yovanni Philippe sont deux enfants du même quartier et amis depuis leur plus jeune âge. «Depuis tout-petits, nous jouions ensemble et on peut dire que nous avons vécu une enfance loin du numérique. On jouait au football dans la rue, avec des jouets, puis à la Playstation, et on regardait les matchs de football à la télévision. Comme on est fans de Manchester United, on s’entendait très bien. C’est quelqu’un de super, un bon camarade. Il est très dévoué. Avec le temps, j’ai appris à mieux le comprendre ; je connais ses ressentis, ses moments de doute et de bonheur », raconte cet employé de banque de 23 ans.

 

Pour lui, le parcours de son ami dans le monde du sport n’est pas une surprise. «Il a toujours eu un gros penchant pour le sport. Il aimait courir, et ça ne m’étonne pas qu’il ait atteint un niveau mondial. Je sais qu’il peut aller encore plus loin. Son ambition a toujours été de remporter des titres pour le pays. Si, pendant notre scolarité primaire, on se voyait tous les jours, les choses ont commencé à changer au collège. Yovanni se donnait à fond dans le sport et avait des séances d’entraînement. Parfois, on se croisait dans la rue ; moi, je rentrais du boulot et lui, il partait s’entraîner. Il me racontait ses journées et comment il finançait ses entraînements de sa propre poche. Mais notre amitié est restée intacte. Parfois, on avait des divergences d’opinions, notamment sur son alimentation, mais c’est un bon vivant», poursuit Olivier Lebon. C’est donc avec beaucoup de fierté qu’Olivier parle de Yovanni Philippe et partage ces moments magiques. Il lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière. «On sait tous que la carrière d’un sportif s’arrête après 30 ans, et j’espère qu’il pourra trouver un emploi, une forme de reconnaissance, lorsqu’il raccrochera ses crampons», conclut-il, impatient de retrouver son ami pour d’autres bavardages.

 

Accueil grandiose et concert pour fêter le retour de nos para-athlètes

 

On sort le tapis rouge, les banderoles et autres accessoires pour offrir un accueil digne d’un héros national à Yovanni Philippe ainsi qu’à toute la délégation mauricienne. Les quadricolores sont attendus à l’aéroport de Plaisance, ce mercredi après-midi, aux alentours de 16h40. Le ministère des Sports, en collaboration avec d’autres départements du gouvernement, met les bouchées doubles pour rendre un vibrant hommage au médaillé mauricien.

 

Un comité d’accueil comprenant plusieurs dignitaires du gouvernement, des familles, des proches et des amis des athlètes sera présent. Une cérémonie sera, également, organisée sur place. Le public est invité à venir y assister. Un grand concert sera également organisé le samedi 14 septembre, au Tribeca Mall, à 16 heures, pour célébrer la médaille mauricienne aux Jeux paralympiques. Plusieurs artistes sont annoncés, dont Alain Ramanisum, Laura Beg, Bigg Frankii, Warren Permal et Sylvain Kaleecharan. C’est donc tout un programme qui attend Yovanni Philippe et consorts à leur retour au pays.

 

Cash prize Rs1,2 millions pour le médaillé de bronze

 

C'est la somme que le médaillé de bronze aux Jeux paralympiques 2024 devrait recevoir en guise de récompense, annonce une source du ministère des Sports. Le cash prize scheme pour les compétitions olympiques a été revu à la hausse lors du dernier Budget. Ainsi, on reçoit Rs 2,5 millions pour une médaille d'or et Rs 1,75 millions pour une d’argent pour ce type de victoire.

 

Qadeer Hoybun et Rehade Jhuboo