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21 septembre 2017 16:59
Chanteuse, comédienne, chorégraphe, bref, des métiers liés à la scène (corrigez-moi si je m’égare). Comment tout cela a commencé ?
Dans mon garage à Quatre-Bornes, lorsque j’ai compris que je pouvais vraiment chanter – je connaissais/reprenais tous les disques de Céline Dion et de Whitney Houston sans problème ! Par la suite, je me suis aperçue de mon amour pour la danse lorsque les disques d’artistes franco-arabes comme Amina passaient à la maison. Souvent seule, je passais des heures à inventer des chorégraphies. Puis sont venus les études et mon départ pour Londres.
Pourquoi ce choix de toucher à tous ces univers à la fois différents et identiques ?
C’est le travail d’artiste multicarte. Alors, je ne suis pas d’accord qu’ils soient identiques, faits du même tissu peut-être, mais pas du tout la même chose, bien que ces métiers vont main dans la main. Ils ont tous des façons très différentes d’atteindre les gens d’une façon intime et personnelle, et à la fois unique à l’individu. C’est cette relation spéciale, cette capacité de créer un dialogue et de révéler une histoire de façon complètement différente et créative qui me fascine et m’excite.
Parlez-nous du projet DIVA…
Je suis fondatrice d’une compagnie qui s’appelle Different Women Project/Femme Différente et à travers ma boîte Barnes Box Productions, j’ai sorti le disque DIVA pour lancer mon projet musical. Different Women Project est un concept trans-média qui démarre sur tous les fronts pour atteindre le maximum de personnes possibles. Le projet a pour but de célébrer les femmes métisses et LGBTQ dans le domaine de la performance et de créer un changement dans l’industrie de la performance à tous les niveaux.
Le single est lancé depuis un moment. Quel a été l’accueil ?
Le single a été lancé officiellement à la fin d’août – donc espérons que les gens se précipiteront vers Spotify, iTunes, Tidal et mon site Web pour l’acheter ! Mais je peux vous dire que les réactions étaient très positives, beaucoup s’attendaient à autre chose de moi, ou alors ne s’y attendaient pas du tout !
Et comment se porte la scène artistique à Londres ?
La scène artistique à Londres est toujours aussi vibrante et… renfermée sur elle-même du point de vue de la comédie traditionnelle. La musique, elle, donne plus de liberté sur certaines choses. Les métiers créatifs sont compétitifs mais il y a aussi un moule qu’il faut absolument casser et refaire à tous les niveaux pour permettre aux artistes courants de travailler de manière plus enrichissante et aux générations futures de s’exprimer.
Reviendrez-vous à Maurice pour faire découvrir tout ça au public mauricien ?
Vous connaissez les bons sponsors ? Hook me up dude ! Si le peuple mauricien le veut bien et veut m’offrir ce genre d’opportunité, ce sera avec grand plaisir. Commencez par acheter le disque peut-être (rires) !
Donc, la suite maintenant… Après le single, allons-nous vers un album de Miss Barnes ?
L’album se construit depuis un moment... quand il sera en vente va dépendre des opportunités qui se présentent dans les mois à venir. N’oublions pas que, quand on est multicarte, rien ne se passe comme prévu.
Le disque DIVA – du Different Women Project – est disponible sur TIDAL, GOOGLEPLAY, SPOTIFY ET REVERBNATION. Passez sur son site Web ou sa page Facebook pour en savoir plus. www.arianebarnes.co.uk/dwp, www.facebook.com/arianesmusic
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