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2 décembre 2014 12:13
Des menhirs, des sangliers et, bien sûr, de la potion magique ! Les éléments ne changent pas pour ce nouveau film Astérix, même si, dans la forme, c’est la toute première adaptation des BD de René Goscinny et Albert Uderzo en images de synthèse. Et surtout, ce nouveau long-métrage Astérix a la lourde tâche de nous faire oublier les films qui sont venus après le très réussi Mission Cléopâtre.
Dans Le domaine des dieux, César décide d’installer à côté des fameux Gaulois une espèce de domaine de luxe, histoire de séduire les irréductibles. Bien sûr, Astérix, Obélix et Idéfix voient ça d’un mauvais œil…
La bonne idée, c’est surtout d’avoir confié la réalisation du film au tandem Louis Clichy et Alexandre Astier, le premier étant un animateur qui a notamment bossé aux Studios Pixar (sur Là-haut et Wall E), et le second étant un rigolo qui a fait ses preuves sur la très populaire série Kaamelott, qu’on a notamment vu dans Philibert et Astérix aux Jeux Olympiques, et qui a aussi collaboré au scénario de Pop Redemption.
Ainsi, on a droit à un film d’animation visuellement réussi, qui retrouve plus ou moins les repères visuels de la BD, et le tout est surtout rehaussé par l’humour décalé propre à Astier, ce qui donne un sacré coup de fraîcheur à la franchise Astérix depuis le fameux Mission Cléopâtre. L’absurdité rigolote est donc plutôt poussée et l’on retrouvera bien par moment l’esprit fou des BD. En tout cas, on espère que la franchise Astérix à l’écran va continuer sur cette nouvelle lancée.
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