Publicité

En eaux troubles : Jason et la pêche au très gros

3 septembre 2018

Des personnages dépassés, face à un prédateur qui a très faim…

Panik lor baz ! Ki pe arive ? Un requin préhistorique, le «megalodon», du genre méga grand méchant, est de sortie et surtout, il a méga faim. Heureusement, notre méga héros, Jason Statham a décidé de prendre harpons, amis, une jolie fille, des victimes sur le point d’être mangées et plein d’autres choses pour aller chasser ce méga requin. Bref, c’est le super méga film du nom d’En eaux troubles (The Meg en VO et non, le requin ne s’appelle pas Ryan). Voici donc un peu ce qui nous attend dans cette grosse série B qui ne s’est pas foulée pour l’histoire : un gros requin, plein de gens qui peuvent mourir et une action star pour rendre le requin préhistorique à la préhistoire.

 

Bon, maintenant, il est bon de préciser que le metteur en scène Jon Turteltaub n’a rien à voir avec Steven Spielberg. Et à travers En eaux troubles, il nous prouve qu’il ne veut pas du tout l’être. Donc, pas de tension insoutenable ou de mise en scène inspirée. Le film se contente d’être de la grosse série B pop-corn, sans trop de sang ni de tripes (on est à mille lieues du Piranha 3D d’Alexandre Aja, un sommet du gore), avec des personnages pas super développés et une tendance à mettre en avant soit Jason, soit le gros monstre, sans oublier, bien sûr, des effets spéciaux qui sont bien mis en valeur, la gueule du monstre qui semble être bouché du nez, entre autres.

 

Du coup, c’est du lisse, c’est du spoon feeding mais on s’amuse quand même devant le côté idiot et assumé de la chose. Sinon, anou al baigne ?

Publicité