• Tennis en fauteuil - Nooreshan Alleeare intègre le classement mondial : objectif atteint pour les tennismen mauriciens
  • Recettes : que 2025 soit fish-trement bonne !
  • Comment repérer la cystite du chat ?
  • Meurtre de la petite Catalea à Résidence Richelieu - Sa mère Anouchka, effondrée : «Ki mo zanfan inn fer pou li merit enn lamor koumsa ?»
  • Le titre de «Mauricien de l’année» décerné au Premier ministre par l’express - Navin Ramgoolam : ce «grand rassembleur»
  • Il prépare sa rentrée au collège après avoir brillamment réussi aux examens du PSAC - Adam Perrine : son triomphe sur les difficultés de la vie
  • Il perd sa mère et son frère aîné dans un accident à Rivière-du-Poste - Ally Neeroo : «Mo respekte desizion Bondie apre lamor mo mama ek mo frer»
  • Un garçon de 13 ans succombe à ses blessures après un accident sur un quad - Alain Cylandrie, le père de Bentley : «Sa maler-la pa ti pou arive si mo garson ti ekout mwa»
  • 2025 : l’espoir d'une année et d'une vie meilleures
  • Liverpool vs Manchester United : opération «kraz masala» à Anfield

Mélanie René : Un peu de l’île Maurice à l’Eurovision

Elle a brillé… de mille feux ! C’est le cas de le dire, car c’est avec la chanson Time to shine que Mélanie René, 24 ans, a été sélectionnée pour représenter la Suisse à l’Eurovision 2015. La jeune femme représentera ainsi son pays en mai prochain à Vienne, en Autriche. Mais pas que. Elle représentera aussi un peu notre île, car elle a du sang mauricien qui coule dans ses veines. Ceux qui ont eu l’occasion de l’entendre chanter, le soir de la finale en Suisse, ne diront pas le contraire.

 

C’est grâce à ses parents mauriciens et musiciens que Mélanie, née en Suisse, a été attirée par la musique très jeune. À 7 ans, elle se produisait déjà lors de spectacles et autres manifestations musicales. À 9 ans, elle jouait du piano et composait ses premières chansons et elle n’a cessé depuis de tout faire pour vivre sa passion. Une passion qui l’a conduite à l’Eurovision. «Je vais tout simplement donner le meilleur de moi-même pour réjouir et étonner le public. Avec ma chanson, je veux apporter de la joie, mettre une petite note d’harmonie et de paix dans l’univers», disait-elle sur son site Web le 31 janvier, concernant la finale suisse, juste avant d’apprendre la bonne nouvelle.

 

Pour elle, c’est une suite logique de son parcours. C’est au sein des ateliers du Funam-bule à Nyon, qu’elle a fait ses armes de 2003 à 2009, en expérimentant plusieurs domaines, allant du chant à la danse, en passant par le théâtre, les cours de piano et de solfège, entre autres. En 2008, elle participe au festival international Le Cerf d’Or à Brasov et en 2009, elle remporte le premier grand prix du festival international Georges Gregoriu à Braila, en Roumanie, avec un titre de sa propre composition.

 

De prestation en prestation, entre autres réalisations relatives à sa passion pour la musique, Mélanie continue à faire parler d’elle et en septembre 2010, c’est en Angleterre, où elle a suivi une formation musicale à l’Academy of Contemporary Music, qu’elle se perfectionne. Durant la même période, elle fonde les Motherfunkers, un groupe qui se produit dans des salles et pubs. En 2012, elle décroche son Bachelor (après deux ans) au Brighton Institute of Modern Music. Si elle travaille aussi sur un CD de quatre titres qu’elle espère sortir au courant de l’année, toute son attention est maintenant focalisée sur le concours Eurovision où elle espère de tout cœur… briller !