Need for Speed : Fast but not furious

17 juin 2014 16:49

Les voitures ont investi les écrans. De préférence avec beaucoup de style et de vitesse. Les jeux vidéo aussi, peut-être même bien avant. Ce film, c’est un peu les deux, puisqu’il y est question de l’adaptation du jeu vidéo Need for Speed, une franchise très acclamée dans le monde des jeux de course et qui existe depuis 1994 tout de même ! 

Cette adaptation est assez logique, puisque les derniers volets des jeux avaient une touche déjà très cinématographique avec l’incursion de vrais acteurs dans les séquences qui faisaient avancer les histoires. Sauf que là, pas de manette. We sit back and we enjoy the hard ride…

Le long-métrage de Scott Waugh (ancien cascadeur qui est, à présent, passé derrière la caméra et qui a déjà prouvé son savoir-faire avec le mouvementé Act of Valor) se focalise sur le personnage de Tobey, un jeune homme fraîchement sorti de prison après y avoir été incarcéré à cause de son ami Dino, avec qui il partageait un amour pour les grosses bagnoles super rapides. L’ancien désire se venger. Et il compte s’y prendre en participant à une course. Bien entendu, seulement s’il arrive à éviter les flics et le tueur que Dino a lancé à ses trousses…

Avec son scénario minimaliste, c’est clair que Need for Speed veut briller dans d’autres domaines. Le problème, c’est que la franchise Fast and Furious est passée avant, devenant sacrément rentable avec, à l’écran, des scènes d’action solides et de plus en plus ambitieuses, servies par un casting mémorable. Need for Speed adopte plus ou moins la même formule (beaux gosses, jolies filles, grosses cylindrées, poursuites qui se veulent endiablées avec du feu et de la carrosserie). Mais tout est un peu revu à la baisse, même si les fans de la série Breaking Bad devraient apprécier de revoir le jeune Aaron Paul après son rôle mémorable de Jesse Pinkman et que les courses se laissent suivre car étant rythmées. 

Need for Speed pêche donc par un manque d’ambition, avec un côté déjà-vu, mais en mieux, qui le cantonne au rang des séries B pas désagréables, mais pas inoubliables pour autant.