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10 mars 2018 21:24
En fait, Tizan, c’est une fille... Il semble que le groupe ABAIM nous fera beaucoup voyager avec sa comédie musicale Tizan ar so 8 frer. À moins d’une semaine des représentations, prévues les 16 et 17 mars (à 19 heures) et le 18 mars à 14 heures au Théâtre Serge Constantin, les répétitions allaient bon train (depuis presqu’un an maintenant) au siège d’ABAIM pour cette histoire et ces personnages venant du patrimoine immatériel. Tizan nous raconte les aventures de cette fille espiègle et naïve, qui va se retrouver en pleine forêt avec ses huit frères, abandonnés par leurs parents. Une initiative du groupe qui voulait mettre en chantier ce projet ambitieux depuis la sortie du CD audio éponyme, en 2003.
Justement, Tizan, c’est Juliette Sam, 15 ans, élève en Form IV, qui fréquente ABAIM depuis l’âge de 7 ans. Elle avoue : «C’était un peu dur au début car il y a beaucoup de chorégraphies à retenir. Mais on se prend vite au jeu. Et puis, ce n’est pas ma première fois sur une grande scène», nous dit la jeune fille souriante. L’année dernière, elle faisait partie du spectacle qu’a proposé ABAIM pour les célébrations commémorant l’abolition de l’esclavage, le 1er février.
À ses côtés, on retrouve l’homme qui interprète son père, Wesley Jean-Marie, enseignant et aussi membre du comité exécutif d’ABAIM. C’était «un challenge pour moi car la pièce utilise un minimum de décors, il faut imaginer beaucoup de choses. Mais avec les chansons, les paroles, les chorégraphies, je pense que le public pourra s’immerger sans problème».
Pas le temps de parler davantage. Les répétitions commencent. Ils sont plus d’une cinquantaine à bosser sur Tizan ar so 8 frer. Place à une scène dans la forêt. Les arbres, c’est les enfants. Tempo, et aussi dodo, avec les neuf frères allongés. Dans ce tableau, nous allons découvrir la famille de Tizan. Wesley est concentré. Marousia Bouvéry est, quant à elle, la mère. Elle cherche Zozom. Mais avant, il faut que la petite famille fasse un cercle et tourne.
Après, on s’allonge, on tape les mains, au fond de la salle, les musiciens, menés toujours par Alain Muneean, se démènent. Aïe, il ne fallait pas toucher les arbres. On recommence. Re-aïe, le petit doit chanter comme il faut. L’autre n’écoute pas. Allez, un peu de concentration, on va y arriver. Musique ! Et on court, on danse, on chante, on entre dans la forêt. Un sympathique avant-goût de ce qui promet d’être un beau spectacle bien de chez nous.
L’entrée pour le spectacle est gratuite. Toutefois, vu le nombre de places limitées, il faudra appeler au 489 4006 pour faire les réservations.
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