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Transformers : l’âge de l’extinction : Boum ! Les robots sont en force

21 juillet 2014

Pour la quatrième machine, effets spéciaux et explosions interminables sont de rigueur.

C’est d’ores et déjà le plus gros succès de l’année au box-office mondial. On n’en attendait pas moins du nouveau Transformers. Cette saga est devenue incontournable dans le monde des blockbusters hollywoodiens depuis la sortie du premier volet en 2007. Et ce quatrième opus, sous-titré L’âge de l’extinction, est un gros divertissement régressif qui apporte également de nouveaux éléments à l’ensemble de la saga.

 

Toujours réalisé par l’explosif Michael Bay (réalisateur des trois premiers volets, mais aussi d’Armageddon et de The Rock), Transformers : l’âge de l’extinction comprend un tout nouveau casting : pas de Sam (le jeune Shia LaBeouf), mais Cade (Mark Walhberg, toujours aussi baraqué), père de famille que nous découvrons plusieurs années après les événements du pétaradant Dark of the Moon. Celui-ci va découvrir un vieux camion qui, comme vous l’avez vu cent fois dans la bande-annonce, n’est autre qu’Optimus Prime, leader des Autobots.

 

Cette découverte va enclencher une suite d’événements avec, au choix, un bougre qui veut détruire tous les Transformers, une jolie fille, des vaisseaux spatiaux, des explosions, un soleil couchant au ralenti, la jolie fille encore, des explosions, des Dinobots (des Transformers devenus des dinosaures), un bateau dans l’air, la jolie fille au ralenti, une chanson  du groupe Imagine Dragons et encore une jolie fille, un peu moins au  ralenti cette fois.

 

Bref, la donne ne change pas ; on est bien dans le cinéma extrêmement décomplexé de Michael Bay qui ne lésine pas sur les ralentis, le soleil couchant, les explosions (eux aussi au ralenti), le déluge sonore en 7.1, les effets spéciaux qui en mettent sacrément plein la vue, des plans douteux sur l’actrice de service (pas de Megan Fox ni de Rosie Huntington-Whiteley, mais Nicola Peltz que l’on a vue dans la série Bates Motel). Bref, Bay s’amuse comme un gosse avec, en plus, des dinosaures robotiques.

 

Ce qui est bien, c’est qu’on en a pour notre argent, avec près de 2h45 de délire pyrotechnique comme seul ce metteur en scène sait le faire. Alors, c’est clair, ceux qui aiment les blockbusters plus fins vont encore râler, mais pour ceux qui ne veulent pas trop se prendre la tête tout en se faisant plaisir bêtement, ce nouveau Transformers s’impose. 

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