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18 février 2018 03:51
Ça ne plaisante pas en Afrique ! Des méchants tuent plein de monde pour des raisons obscures. Pourquoi tant de morts, tant de haine ? Le prétexte du scénario est là. Une équipe, menée par le Wolf Warrior, doit se rendre en terre africaine pour tuer tous les méchants. Bienvenue dans le deuxième volet de Wolf Warrior, de et avec Jacky Wu, qui ne va pas nous embêter avec des questions existentielles sur la guerre.
L’heure n’est pas à la danse du dragon ou au Kung Shee Fat Choy. Non, dans Wolf Warrior 2, comme dans Wolf Warrior 1, ça va très vite péter de partout, tout en sueur, et en koustik. La finesse, la réflexion, connaît pas ! On sort les flingues, et on essaie de faire exploser tous les décors. Et, l’on s’injure en anglais, en chinois et langue africaine. C’est la grosse pétarade internationale quoi !
N’empêche, si tout ceci est bien grossier, et veut donner à tout prix une bonne image de la Chine, sachez que les fans de films d’action, à tendance asiatique ou pas, seront largement servis. Avec tout ce qu’il faut de petits bonhommes qui sautillent sur des tanks, qui ont tendance à exploser, des drones qui arrosent les «pas-drones» de balles, le héros qui sourit, le héros qui fait son gran nwar, le méchant qui fait lui aussi son gran nwar. Et, quand il ne reste plus de balles, les voilà qui sortent les couteaux (et ce sont de gros couteaux dans Wolf Warrior 2) pour encore mieux s’entretuer.
Bref, c’est le Wu Show. Du coup, on est bien tentés de faire Wuwuwu entre deux boom boom boom !
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