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10 janvier 2015 19:42
Voici un long-métrage qui avait fait parler de lui au Festival de Cannes en 2013, avec notamment une standing ovation lors de son visionnage. Car le public d’alors découvrait tout de même le dernier film d’Anurag Kashyap, l’homme derrière le grand Gangs of Wasseypur, peut-être le plus «scorsesien» des films indiens.
Et dans Ugly, les choses ne sont pas plus joyeuses. On suit les tribulations de Shoumik, de la police de Bombay, qui se lance à la recherche de sa fille Kali qui a mystérieusement disparu. Ce père divorcé, qui avait la garde de sa fille ce jour-là, va devoir aller chercher cette dernière dans les bas-fonds du pays.
Oui, ça ne plaisante pas du tout dans Ugly, qui nous invite à une plongée viscérale aux allures de polar dans une Inde sale et noire. On voit donc que le réalisateur (qui, rappelons-le, était chez nous pour une master class, lors du dernier Festival Ile Courts) ne s’intéresse pas aux paillettes, mais veut nous offrir une sorte de ride plutôt malsaine, une sorte de maelström déprimant sur une misère sociale. On suffoque pas mal, mais avant tout, cela reste du très bon cinéma.
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