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9 février 2023 13:29
Il y a des douleurs que personne ne peut comprendre et des larmes que personne ne peut sécher. Comme celles de Jean Ally St Pierre. Ceux présents à son domicile, à Kamaya Street, Roche-Bois, en ce jeudi après-midi, sont témoins de sa souffrance et de celle de sa famille. L’horloge indique presque 14 heures lorsqu’arrive un van transportant le corps de Jean Arvin Jolicoeur.
Ce jeune homme de 20 ans, plus connu sous le nom d’Edou, a connu une fin tragique la veille. Il s’est noyé le mercredi 1er février lors d’une sortie avec des amis à Cascade Kaya, située à l’arrière du Casela Nature Park. Mandé sur place ce jour-là, le personnel de la Swift Water Rescue Unit du Mauritius Fire And Rescue Service a entamé des recherches. Le corps de Jean Arvin Jolicoeur a finalement été repêché peu après. Le rapport d’autopsie indique qu’il a rendu l’âme suite à une asphyxie provoquée par la noyade. Ses funérailles ont eu lieu le vendredi 3 février à l'église de L'Assomption.
Selon les proches du jeune homme, il aurait disparu de la surface de l’eau après s’être retrouvé en difficulté pendant qu’il nageait. C’est par le biais d’un appel téléphonique que sa famille a appris la terrible nouvelle. Originaire de Rodrigues, le jeune homme vivait chez sa tante à Roche-Bois. Il était le quatrième d’une famille de six enfants. Selon un proche, le jeune homme s’était rendu chez sa petite amie à Palma ce jour-là. C’est d’ailleurs cette dernière qui a annoncé la triste nouvelle aux proches de la victime. «Nou ankor dan sok ziska ler. So kopinn inn dir nou lor telefonn ki linn plonze me ki li pann remonte. Ziska ler, nou pa kone kouma linn nwaye. Nou zis kone ki zot ti al sa kaskad-la a trwa. Li tousel inn nwaye. Edou ti enn bon nazer. Nou kont lor lapolis pou kone kouma linn kapav nwaye», souligne un membre de la famille.
Une enquête est en cours pour faire la lumière sur cette affaire.
Une partie de baignade a viré au drame. Marie Noella Tencaramedon, 58 ans, a péri noyée le jeudi 2 février. Des éléments de la National Coast Guard ont retrouvé cette habitante de Camp Bombay, à Cascavelle, inconsciente vers 16 heures, sur la plage de Flic-en-Flac, à proximité du Four à Chaux. Selon la police, la quinquagénaire sentait l’alcool. Elle venait d’être secourue par des volontaires. Le rapport d’autopsie indique que cette femme au foyer a rendu l’âme suite à une asphyxie provoquée par la noyade. Ses funérailles ont eu lieu le lendemain.
Un habitant de Grande-Rivière Sud-Est a également connu une fin tragique le 28 janvier. Le corps de cet homme de 62 ans a été repêché le lendemain matin à la rivière de sa localité. Le rapport d’autopsie indique que Ravindranath Goburdhun, plus connu sous le nom de Ratan, est mort par asphyxie suite à la noyade. Interrogée, son épouse Kavita a expliqué à la police qu’il était sorti la veille, vers 18 heures, pour une partie de beuverie. Cette dernière souligne que le défunt était très porté sur la bouteille. Il était également cardiaque. La police écarte la thèse d’un acte malveillant.
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