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Aïkido: l’art martial de la non-violence

15 avril 2014

De tout temps les arts martiaux ont fasciné les hommes.  Souvent associés aux sports de combat,  les entraînements sont désormais synonymes de discipline et de rigueur.  Or, les arts martiaux ont, au départ, été façonnés par  des vertus.  L’aïkido fait partie de ces arts qui prônent toujours les vertus dont la bienveillance, l’honneur, la courtoisie, la sagesse, la sincérité, la loyauté et la piété.

Fondé au japon entre 1925 et 1960 par Morihei Ueshiba (1883-1969), surnommé O-Sensei, l’aïkido quoique  étant un mélange de   Judo et de Jiu Jitsu, va malgré cela, se démarquer par sa non-résistance.  L’épreuve de force est inexistante.  La taille de la personne importe peu, vu que le principe de l’aïkido est d’utiliser la force de l’adversaire contre lui-même.  Pour cela, l’aïkidoka harmonise son corps et son esprit à celui de son adversaire, arrivant même à guider son ennemi comme bon lui semble.

Cela peut paraître irréaliste aux yeux de certains.  Mais l’aïkido demeure un art unique qui mérite d’être pratiqué pour en comprendre l’essence.  Cet art peut être pratiqué aussi bien par les femmes que par les personnes âgées. Le dojo de Grande-Rivière et le complexe municipal  Nelson Mandela à Quatre-Bornes ouvrent leurs portes à ceux qui sont à la recherche d’une discipline non agressive et saine qu'est l’aïkido.

Cette discipline est pratiquée sous l'égide de l’Aïkido Ryu Mauritius, dont le responsable et fondateur est le Sensei Nemraz Juggoo. Cette branche mauricienne, qui a vu le jour en 2004, est affiliée auprès de l'Aikido Association International (AAI) qui est elle-même directement affiliée au quartier général mondial du Japon.  

«Le choix des mots est très important quand on parle d’aïkido.  On parle de désarmer et non de vaincre.  Il n’y a ni vainqueur et ni vaincu.  Le but d’une confrontation en aïkido est de décourager l’adversaire d'engager le combat en lui proposant simplement de faire la paix.  Cette philosophie se ressent pendant les sessions d’entraînement sur le tatami ou une ambiance de joie et de camaraderie règne.  L’aïkido se pratique avec un partenaire. On apprend par l’autre et vice versa.  Il n’y a aucune rivalité», explique notre interlocuteur.

C’est pour cela, ajoute-t-il que l’aïkido demeure un art martial non compétitif. Néanmoins, les grades sont présents chez le pratiquant d’aïkido.  Ces grades appelés kyus désignent sa progression dans la maîtrise de l’aïkido.  Les bienfaits de l’aïkido ne sont pas que d'ordre moral. L’aïkido aide à maintenir une bonne condition physique, à développer la souplesse et la coordination.

«Il y a aussi le ki, l’énergie vitale, qui se travaille, notamment par des exercices de respiration.  Contrairement au sport en gym qui insiste sur la contraction des muscles du corps, l’aïkido au contraire invite le pratiquant à détendre ses muscles.  Selon la technique de base, la puissance d’un individu se situe au centre de gravité et ne s’étend qu’au travers des membres relâchés pendant l’exécution d’un mouvement. Toute l’intelligence de cet art va se révéler quand le pratiquant apprend à déplacer son centre de gravité pour toujours dominer son adversaire», soutient le responsable d'Aikodo Ryu Mauritius.


Où se rendre ?



Les Mardis : Dojo Judo – GRNW : 18.30 - 20.30

Les Vendredis : Nelson Mandela Mun. Complex - Quatre Bornes :18.30 - 20.30

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