Publicité

Anthony Baffoe, the Ghana football man

9 septembre 2015

Anthony Baffoe, the Ghana football man

Analyste, coordinateur chez la chaîne Supersport, en plus d’être un businessman des plus successful. Mais avant tout, ancien footballeur, ayant évolué, notamment, au sein de l’équipe nationale du Ghana au début des années 90 en tant que défenseur. Nous parlons ici d’Anthony Baffoe, ancien sportif de haut niveau qui était de passage chez nous dans le cadre de la semaine Only the best, où les chaînes DSTV, Multichoice Africa et GoTV accueillaient chez nous toute une délégation de médias africains pour leur proposer conférences et autres activités autour de chaînes de télé et thématiques proposés. Et bien sûr, le sport était au rendez-vous avec une courte conférence de la chaîne Supersport, l’une des plus répandues sur le continent noir.

 

C’est donc dans ce cadre que nous nous approchons d’Anthony Baffoe. Le mec, plutôt grand, mais en tout cas bien aware, a, tout d’abord, pas mal de clés pour nous, à l’heure où l’île Maurice implémente la professionnalisation du foot. 

 

«En venant ici, j’ai vu pas mal de terrains de foot, et j’ai aussi vu des enfants qui y jouaient. Là est la clé si nous voulons aller de l’avant. Il faut les faire jouer déjà, pour commencer, à sept contre sept, six contre six, pas les faire entrer de plain pied vers une équipe de onze joueurs. Et d’un côté, il vous faudrait un coach super diplômé pour la théorie et les stratégies, et aussi d’anciens joueurs, qui eux, sont sur le terrain, donc pour la pratique. De cette façon, on peut évoluer, et avoir un système où les jeunes peuvent aspirer à un niveau professionnel», dit l’ex-défenseur, originaire d’Allemagne, qui a bien connu la Coupe d’Afrique des Nations, et qui aujourd’hui ne quitte pas le sport mais officie d’une autre façon dans ce domaine.

 

Et il y croit dans cette façon de créer un intérêt pour le foot. «Il y a un caractère social dans la chose. N’oublions pas que beaucoup de footballeurs pros, surtout ceux venant de l’Afrique, sont issus de milieux très modestes. Il y a donc cet effet que le foot peut aider à avancer. Et c’est justement ce que fait la chaîne Supersport, en misant sur plusieurs personnalités pour faire grandir cet intérêt», dit-il, tout en ajoutant qu’il faut bien sûr affiner les moyens pour ce sport en Afrique, que ce soit au niveau des infrastructures ou des techniques de diffusion.  Car Supersport est très prisé car diffusant beaucoup de ligues sur le continent noir, notamment celles du Nigeria, du Kenya, de la Zambie, et du Ghana.

 

D’ici là, l’homme analyse, commente, gère, coordonne. Enormément pour l’Afrique. Totalement pour le foot.

Publicité