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11 août 2015 03:48
Qu’est ce qu’on mange chez les cousins réunionnais ? On a tenté l’expérience avec quelques euros et centimes en poche en optant pour la restauration rapide. La mission sera vite accomplie si on n’est pas trop exigeant sur certains critères, car les coins bouffe sont disponibles à travers l’île, comme c’est le cas à Maurice, mais la bouffe n’a rien à voir avec celle que nous rencontrons communément chez nous.
Si à Maurice, les rotis (faratas), dholl puris, briani, mines bouillies, halim, boulettes et autres « gatos dilwil » sont omniprésents, tel n’est pas le cas à l’île de la Réunion. On en trouve, mais pas en abondance, comme chez nous. Nous avons trouvé notre fameux dholl puri chez un marchand vêtu d’un chapeau… en paille.
C’est un Réunionnais posté à l’entrée d’une grande enseigne qui s’est laissé inspirer lors d’un voyage dans notre île. Comme la fabrication du dholl puri n’est pas difficile à faire, il s’est lancé dans cette cuisson. Le prix affiché diminue notre appétit, à moins d’éprouver un vrai mal du pays. Trois euros pour une paire de dholl puri avec les rougailles, piments et curry… soit plus de Rs 100 une paire de dhol puri. On préfère rebrousser chemin.
Et on découvre lors de notre périple, un autre commerce qui vend le dholl puri. Là, on l’a classé dans la catégorie indienne et végétarienne. La galette de dholl concassée…oops le dholl puri est servi dans une barquette (le logement de take-away) avec un archad de légumes et un sauté de tomates (qui ressemble à une rougaille pomme d’amour) que certains dégustent volontiers à la main ou avec une… fourchette. Il faut débourser entre 2 et 3 euros.
On préfère mettre de côté notre quête du dholl puri pour se laisser guider par nos cousins réunionnais. Ils nous conseillent un lieu très fréquenté sur le front de mer de St-Denis alors plein d’échoppes avec une forte odeur de friture. Les vitrines sont bien garnies tout comme les tableaux sur lesquels on risque de s’y perdre.
Sandwich, américain, panini, bouchon (une version de notre sharmay), gratiné ou normal sont les noms les plus communs qu’on retrouve. Il paraît que ces items là sont les plus prisés à l’île de la Réunion et incarnent la restauration rapide version réunionnaise. Après avoir bien inspecté le menu, on opte pour un sandwich américain au thon car ceux qui recherchent un repas halal digne de ce nom risquent d’être déçus. On passe la commande et la serveuse nous demande «à quelle sauce svp ?», car vous pourrez opter pour la mayonnaise, ketchup, piment, sauce samouraï, moutarde ou simplement le tout.
Au bout de quelques minutes d’attente on découvre enfin le fast-food n° 1 de l’île la Réunion…soit un sandwich-américain. C’est un pain baguette de 30 cm qui se présente à nous et légèrement entre-ouverte mais scellée avec du fromage pour retenir la garniture. A l’intérieur on retrouve donc du thon, des frites, des légumes (chou) et de la sauce. Pas une minute à perdre pour examiner ce sandwich-américain car il est fortement conseillé de le manger chaud et bonjour les calories et le cholestérol.
Le sandwich aussi est dans la même veine, sauf qu’elle ne contient pas de frites. On retrouve aussi le kebab (à ne pas confondre avec ceux qu’on trouve à Maurice et qui s’appellent en fait shawarma). Encore une fois, c’est la baguette de 30 cm qui se présente à nous, ou un pain panini (également 30 centimètres) ou une sorte de pitta bread beaucoup plus énorme de ce qu’on trouve sur le sol mauricien. Le kebab est composé de poulet (bœuf ou agneau), de frites, salades et des sauces. Il faudra compter entre 3 et 4 euros.
Notre recherche de la gastronomie rapide nous a amenés à trouver aussi de la cuisine créole réunionnaise (comme le carry masalé, ou avec des grains secs), des pizzas, de la cuisine chinoise (chez un Sino-Réunionnais ou chez un Musulman). Les McDo, AFC, Quick sont des franchises qui ont aussi la cote sur les Réunionnais. Bon appétit.
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