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3 octobre 2016 00:57
Une onde de choc secoue le Moka Trail. Ce qui devait être une grande fête pour les trailers a tourné au drame. Olivier Rozar, 38 ans, a succombé hier, alors qu’il participait à cette course qui en était à sa quatrième édition. Cet habitant d’Albion a eu un malaise, à moins d’un kilomètre de l’arrivée, vers la mi-journée. Le médecin de la course, accompagné de son équipe présente sur place, lui a porté secours dans les plus brefs délais et il a été transporté d’urgence au centre hospitalier le plus proche où son décès a été confirmé.
Un événement tragique qui a éclipsé la prestation des adeptes de ce sport extrême qui ont participé à cette compétition très populaire, hier, dans la région de La Laura. Le Moka Trail, organisé par les groupes ENL et Rogers, a réuni environ 2 000 participants sur les différents parcours prévus, soit le Fun Jog (6 km), le parcours Petit Both (15 km) et l’épreuve du Grand Pouce longue de 30 km. Olivier Rozarparticipait à l’épreuve des 15 km.
Dans son entourage, ce décès suscite de vives émotions. «C’est terrible. Tout le monde est anéanti», nous a confié un membre de sa famille. Selon quelqu’un de son entourage, Olivier Rozar qui «allait bientôt devenir papa, s’adonnait activement aux trails particulièrement depuis ces deux derrières années».
Les organisateurs et la famille du Moka Trail, choqués par ce décès, ont émis un communiqué pour exprimer «leurs condoléances les plus sincères aux proches ».
Très vite après cette triste annonce, les témoignages ont commencé à pleuvoir sur Facebook pour saluer le «grand vivant»qu’était Olivier Rozar. «Trop triste, on avait causé ce matin. Repose en paix»,peut-on lire parmi les nombreux commentaires venant des participants qui ont pris part à la course. «Mes sincères sympathies à la famille. Nous avons rigolé sur les marches de Malinga, et je ne l’oublierai jamais», commente un participant avec tristesse.
«Je suis choqué par la disparition de mon ami Olivier Rozar. Nous avons fait la course ensemble et à environ 400m de l’arrivée, il s’est assis sur le côté de la piste. Je pensais qu’il voulait reprendre son souffle ou souffrait de crampes. Rien n’indiquait que c’était grave. Même quand j’ai vu quelqu’un appeler l’ambulance, je ne pensais pas que c’était pour lui. Repose en paix mon ami», témoigne Niazi Hoolash, un trailer et ami.
Jean-Carl Palmyre, qui le connaît depuis quelques années, affirme, pour sa part, qu’il était un bon vivant : «Je le connais depuis quelques années et c’est un bon vivant. Il respirait toujours la bonne humeur et n’avait aucun complexe envers qui que ce soit. C’est un homme fort apprécié et qui était passionné par le trail. Sa disparition est un choc pour nous tous et mes pensées vont vers sa famille, à qui je présente toutes mes condoléances ».
Jessica Bonnefin-Lebon abonde dans ce sens : «Olivier était le genre de bon vivant qui croquait la vie à pleines dents ! Il nous faisait toujours rire et il m’a consolée et encouragée quand j’étais en train de toucher le fond pour le Royal Raid 35 km. C’était une belle personne, il était toujours disponible et prêt à rendre service. Il me donnait des petits conseils/petites astuces concernant les trails et me poussait à aller de l’avant. Il restera à jamais dans mon cœur.»Des commentaires qui en disent long sur la peine immense qui afflige l’entourage du disparu.
Christophe Karghoo, Rehade Jhuboo et Qadeer Hoybun
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