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David Jay : Le grand mix

22 septembre 2014

Il donne rendez-vous aux clubbers le 11 octobre au Circle Square, à Forbach.

Derrière ses platines, c’est un volcan. Et voilà 18 ans qu’il crée des chocs sismiques. Pour David Jay, la musique, c’est d’abord un coup de cœur. Mais aussi et surtout, précise-t-il, un partage, une invitation au voyage, une passion dévorante. Et sa vie, le jeune homme l’a menée pied au plancher, à poursuivre son rêve d’enfant. Cela, depuis ses dix ans, lorsqu’il découvre cette façon de faire danser, de propager de l’amusement autour de lui… tout en mettant le feu à une piste de danse. «J’étais tout jeune, j’étais à un anniversaire. Puis à un certain moment, un de mes cousins, Gilbert Dacruz, est venu, s’est mis derrière ses platines et, en quelques minutes, tous ceux présents étaient debout pour danser. Je me souviens que ça m’avait fasciné…» explique-t-il.

 

Que de bons souvenirs ! Mais ça, c’était hier. Aujourd’hui, il a, devant lui, une nouvelle vie où la musique reste le moteur principal. Puisque, pour l’heure, il se trouve toujours aussi bien derrière ses platines.

 

Lorsque nous le rencontrons chez lui, à Albion, à quelques semaines de la célébration de ce tournant de sa carrière le 11 octobre (à travers la soirée The Odyssey – David Jay
18 Years in the Making), au Circle Square, à Forbach, le jeune DJ, qui jouit d’une solide réputation dans le milieu, roi des platines le soir et Sales Manager chez O’Neill le jour – il a aussi travaillé chez Billabong –, affiche le calme serein de celui qui a bien mené sa barque. Voilà dix-huit années qu’il peaufine son sillon. Un bail pour un milieu aussi mouvant. Il ouvre grand sa porte, sourire franc.

 

Quelques minutes plus tard, c’est dans le secret de son mini studio, qui renferme bien des épisodes de sa vie, que nous le suivons. C’est là qu’il a élu domicile avec son épouse Delphine et qu’il se ressource, à coup de longues siestes – car, selon ses propres aveux, il adore dormir – et s’oxygène après des nuits pulsées dans les clubs et autres soirées où il est souvent en action.

 

Lorsque David, qui a fait de la house music son dada, tout en précisant qu’il «joue de tout», fait le bilan de ce qu’il qualifie comme sa «modeste carrière», l’on trouve plusieurs années en tant que Resident DJ au Secrets, puis à l’Arena, des warm-ups et autres sets dans des soirées diverses à Maurice ou sous d’autres cieux, en Europe ou encore au Sri Lanka, entre autres. Sans oublier, dit-il, tous ces organisateurs de soirées – Greendot, Hippies ou encore Social Buzz –, qui ont toujours cru en lui.

 

«Belles rencontres»

 

«Je suis content de mon cheminement», lâche-t-il, tout en se disant chanceux et reconnaissant envers tous ceux qui croient en lui, qui lui ont permis de se réaliser et qui, malgré les années qui se sont écoulées, croient toujours en lui, l’encouragent et le suivent. Il cite quelques noms, même si la liste des «belles rencontres», musicales et autres, est longue : «C’est Pascal Pierre, mon mentor, qui, à 17 ans – il était alors étudiant au collège La Confiance, à Beau-Bassin –, m’a donné mes premiers cours.» Heureusement, précise-t-il, qu’il a toujours pu compter sur ses proches, notamment sur sa mère Ivy : «Je lui ai fait part de mon désir et elle m’a dit d’aller de l’avant…»

 

David a alors écouté son cœur, s’est accroché à sa bonne étoile musicale et a suivi ses envies. Et des années plus tard, même s’il a mis un frein à la fréquence de ses prestations en boîte de nuit, il continue à tâter les platines. Et les bons moments : il y en a eu tellement, dit-il, même s’il ne cache pas qu’il a dû faire face à beaucoup de sacrifices, comme toutes ces fêtes familiales auxquelles il devait s’absenter, son boulot de résident oblige !

 

Aujourd’hui, son parcours, c’est comme une récompense au temps  alloué, mais aussi au dévouement à sa passion pour se faire un nom. Le jeune homme aime à dire qu’il privilégie le travail plutôt que la précipitation, et il passe plus de temps, souligne-t-il, à pétrir les sons qu’à échauffer les foules.

 

Quand il ne joue pas des platines, David jongle avec les casseroles. Car, quand il ne dort pas et ne taquine pas un ballon, c’est dans sa cuisine qu’il s’évade pour préparer «enn bon lentilles noires» et du riz, un plat qu’il ne rate jamais. 

 

Dans sa playlist actuellement : des remix des grands standards des années 80-90, entre autres tubes du moment. En attendant la soirée du 11 octobre, le jeune homme continue sur sa lancée en faisant de sa vie une fête qu’il célèbre tout le temps, avec ou sans ses platines.

 


 

In… The Odyssey !

 

Retenez bien la date : le samedi 11 octobre ! Et c’est au Circle Square, à Forbach, que Urban Pulse et David Jay organisent The Odyssey David Jay 18 Years in the Making. Au programme : un live show avec Maron’er, mais aussi Pascal Pierre, Patrice D’Avrincourt, DJ Luv, Dubjoy, Rain, Bernard Desmarais et Phil Theveau. Si vous voulez vous rendre à cette soirée, il vous faut réserver votre invitation en adressant un mail à urbanpulsemauritius@gmail.com, en y incluant votre nom, âge, numéro de téléphone et adresse. Pour plus d’infos, vous pouvez vous renseigner sur la page Facebook de l’événement.

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