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4 novembre 2015 13:49
Elle a quitté son pays, La Russie, et aujourd’hui, c’est à Maurice qu’elle construit sa nouvelle vie. Anna Korobova-Petite est généraliste et la motivation première de celle qui a embrassé la carrière de médecin depuis plusieurs années est, dit-elle, de se mettre au service des autres.
Spécialisée dans la gynécologie pédiatrique, le médecin, mariée à un Mauricien – elle est installée dans l’île depuis deux ans –, est une passionnée de ce domaine et souhaite partager ses connaissances. «C’est une partie de la médecine qui connaît un développement rapide depuis ces dernières années et qui prend en charge les problèmes gynécologiques des filles dès la naissance jusqu’à l’âge de 17 ans», explique celle qui ne cache pas avoir eu un véritable coup de cœur pour notre île.
Documents en main, Anna Korobova-Petite explique les bienfaits d’avoir un suivi gynécologique depuis l’enfance : «Il a été prouvé que si on s’y prend très tôt, bien des problèmes qui surgissent à l’âge adulte peuvent être évités. Il est devenu de plus en plus important de suivre les petites filles depuis leur naissance.»
Consciente que cela prendra un peu de temps avant que l’idée d’un suivi gynécologique chez les petites filles n’entre dans l’habitude des Mauriciens, le Dr Korobova-Petite est catégorique concernant l’importance de cette branche de la médecine. La question qui revient souvent, explique-t-elle, est : pourquoi une fille devrait-elle avoir recours à un gynécologue ? Ou encore : quels problèmes gynécologiques peut avoir une petite fille ou une ado ? «Chaque petite fille est une future épouse et maman, et prendre soin de sa santé et, cela très tôt, est nécessaire», explique le médecin qui conseille aussi aux parents de ne pas avoir peur d’emmener leur petite fille se faire ausculter : «De nos jours, il y a toutes les technologies possibles pour les check-up et autres examens.»
Il y a, souligne-t-elle, plusieurs signes qui doivent inciter une famille à emmener sa fille voir un médecin : «Plusieurs cas de figure sont concernées. Par exemple : une enfant qui ne montre pas de développement sexuel à l’âge de 11-12 ans, une fille qui n’a pas ses règles à l’âge de 13-14 ans, des cycles irréguliers, douloureux ou encore des menstruations qui durent plus de sept jours, entre autres.»
Le rôle d’un gynécologue-pédiatre est aussi d’être à l’écoute et de conseiller les adolescentes. «Il est primordial qu’elles soient informées sur les méthodes contraceptives. Des conseils d’hygiène sont aussi importants», ajoute Anna Korobova-Petite qui est joignable par mail : amakaroffa@mail.ru, en attendant de pouvoir offrir ses services d’experte.
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